Qu'ont à dire les adolescents de 11 à 13 ans sur la vaccination, après leur rappel dTcaP ?
| Titre | Qu'ont à dire les adolescents de 11 à 13 ans sur la vaccination, après leur rappel dTcaP ? |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Laine Chloé |
| Directeurs | De Casabianca Catherine |
| Année | 2022 |
| URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20122175/2022MCEM16111/fichier/16111F.pdf |
| Mots-clés | adolescents, décision, DTCaP, Freins, motivations, Représentations, vaccination |
| Résumé | Introduction : la couverture vaccinale des adolescents n’est pas optimale en France. En 2014-2015, 83.2 % des adolescents de 11 ans étaient vaccinés contre la coqueluche contre 92.9 % en 2007-2008. L’adolescence est une période charnière où les représentations vaccinales méritent d’être explorées avant l’entrée dans la vie adulte où incombe le processus décisionnel. Recueillir le point de vue et les représentations des adolescents sur la vaccination, après le rappel dTcaP, permettrait d’explorer leurs perceptions en matière de vaccination, leurs freins et motivations pour adapter au mieux la posture médicale. Matériels et Méthodes : étude qualitative, par entretiens semi-dirigés, auprès d’adolescents de 11 à 13 ans ayant reçu le rappel dTcaP dans le mois, en Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne. Le recrutement s’est fait par téléphone auprès des parents et des adolescents. Les entretiens ont eu lieu au domicile de l’adolescent ou au cabinet médical avec l’interviewé seul. L’analyse inductive a été triangulée. Le comité d’éthique du CNGE a donné son avis favorable. Résultats : les entretiens ont concerné 14 adolescents. Ils souhaitaient être préparés à l’acte vaccinal, attendaient de leur médecin ou de leurs parents une information délivrée fiable. Ils voulaient être rassurés sur la douleur. Ils attendaient d’être examinés au préalable et accompagnés par une personne de confiance, contribuant à l’installation d’un sentiment de sécurité. Conclusion : la vaccination de l’adolescent nécessite une préparation de celui-ci. Lors d’une consultation précédente, le médecin se doit de l’informer de la nécessité vaccinale. L’appréhension de la douleur doit être questionnée et le médecin se rendre disponible. Pouvoir proposer un accompagnement semble essentiel car le parent reste décideur, tout en étant vigilant à se centrer sur l’adolescent. Une bonne expérience permettra une meilleure adhésion et probablement un meilleur taux de vaccination. |
| Résumé en anglais | Introduction : adolescent vaccination coverage is not optimal in France. In 2014-2015, 83.2% of 11-year-olds were vaccinated against pertussis compared to 92.9% in 2007-2008. Adolescence is a pivotal period in which vaccine representations deserve to be explored before the decision-making process begins. To gather the viewpoint and representations of adolescents on vaccination, after the recall of dTcaP, would allow to explore their perceptions of vaccination, their brakes and motivations to best adapt the medical posture. Materials and Methods : qualitative study, by semi-directed interviews, with adolescents aged 11 to 13 years who received the recall dTcaP in the month, in Maine-et-Loire, Sarthe and Mayenne. Recruitment was done by telephone with parents and adolescents. Interviews took place at the adolescent’s home or at the doctor’s office with the patient alone. The inductive analysis was triangulated. The CNGE Ethics Committee gave its favourable opinion. Results : interviews involved 14 adolescents. They wanted to be prepared for the vaccination procedure, and expected reliable information from their doctor or parents. They wanted to be reassured about the pain. They waited to be examined beforehand and accompanied by a trusted person, contributing to the installation of a sense of security. Conclusion : vaccination of the adolescent requires preparation of the latter. During a previous consultation, the doctor must inform him of the need for vaccination. Apprehension of pain must be questioned and the doctor must make himself available. Being able to offer support seems essential because the parent remains the decision-maker, while being careful to focus on the young person. A good experience will lead to better adherence and probably a better vaccination rate. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 38 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2022-12-08 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR Médecine |
| Numéro national | 2022ANGE261M |