« Notre-Dame d'Anjou nous a fait ce beau jour... » : sanctuaires, cultes et pèlerinages mariaux dans l'Anjou contemporain (1870-1950)
Titre | « Notre-Dame d'Anjou nous a fait ce beau jour... » : sanctuaires, cultes et pèlerinages mariaux dans l'Anjou contemporain (1870-1950) |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Mercier Gaspar |
Directeurs | Pierre Eric |
Année | 2022 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/92001868/2022HMHCP15138/fichier/15138F.pdf |
Mots-clés | Anjou, Béhuard, culte marial, les Gardes, Marillais, Notre-Dame, Pèlerinage, sanctuaire, XIXe siècle |
Date de soutenance | 2022-06-23 |
Résumé | À compter de 1873, Mgr Freppel, l’évêque d’Angers (Maine-et-Loire) orchestre une politique de relance pèlerine, sélectionnant alors plusieurs sanctuaires dédiés à la Vierge Marie au sein de son diocèse. Parmi eux, les sites de Notre-Dame de Béhuard, Notre-Dame du Marillais et Notre-Dame des Gardes vont connaître des vitalités religieuses considérables dans les décennies suivantes. Lors des grandes fêtes liturgiques de la Vierge (Au mois de mai, le 15 août et surtout le 8 septembre), on vient par milliers célébrer la nativité de la madone au sein de ces espaces sacrés, qui connaissent aussi des réaménagements conséquents. Ces pèlerinages occasionnent des cérémonies qui témoigne des attentes spirituelles des temps, souvent imbriquées dans les évènements politiques d’alors. Espaces d’ostentations des sociétés catholiques locales mobilisées faces aux offensives anticléricales de la troisième République Française, les sanctuaires participent également aux secours spirituels et matériels des populations lors des période de guerre. Par ailleurs, entre 1873 et 1950, les moyens de transport évoluent pour se rendre aux sanctuaires (Trains, bateaux, voitures modernes…), et les catholiques s’organisent en sociétés et autres associations que l’on retrouve aux grandes journées de festivités religieuses. En évoquant plusieurs cérémonies fastueuses (le couronnement de la madone des Gardes en 1875, de celle de Béhuard en 1923, celle du Marillais en 1931 ; ainsi que le congrès des madones Angevines en 1948), nous reviendront sur les détails et les mécanismes socioreligieux de telles entreprises. L’évolution proprement cultuelle des sanctuaires témoignent aussi des mouvances spirituelles d’alors : à l’important essor du cosmos marial depuis le second XIXème siècle, s’ajoute des cultes neufs (sainte Thérèse de Lisieux, sainte Jeanne d’Arc…). Les sanctuaires apparaissent comme des espaces sacrés ou les racines historiques des lieux se déploient via les espérances des temps présents... |
Résumé en anglais | From 1873, Mgr Freppel, the bishop of Angers (Maine-et-Loire) orchestrated a policy of revival of pilgrims, then several sanctuaries dedicated to the Virgin Mary within his diocese. Among them, the sites of Notre-Dame de Béhuard, Notre-Dame du Marillais and Notre-Dame des Gardes will experience considerable religious vitality in the following decades. During the great liturgical feasts of the Virgin (in May, August 15 and especially September 8), thousands of people come to celebrate the nativity of the Madonna in these sacred spaces, which are also undergoing substantial refurbishment. These pilgrimages occasion ceremonies which bear witness to the spiritual expectations of the times, often intertwined with the political events of the time. Spaces of ostentation for local Catholic societies mobilized against the anticlerical offensives of the Third French Republic, the sanctuaries also participate in the spiritual and material relief of the populations during periods of war. In addition, between 1873 and 1950, the means of transport evolve to go to the sanctuaries (Trains, boats, modern cars…), and the Catholics are organized in companies and other associations which one finds on the great days of religious festivities. By evoking several sumptuous ceremonies (the coronation of the Madonna of the Guards in 1875, that of Béhuard in 1923, that of the Marillais in 1931; as well as the congress of the Angevine Madonna in 1948), we will come back to the details and the socio-religious mechanisms of such companies. The strictly religious evolution of the sanctuaries also testifies to the spiritual movements of the time: to the significant development of the Marian cosmos since the second 19th century, new cults are added (Saint Thérèse of Lisieux, Saint Joan of Arc, etc.). Sanctuaries appear as sacred spaces where the historical roots of places unfold through the hopes of the present times... |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 219 |
Diplôme | Master Histoire, Civilisations, Patrimoine |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |