Les effets de l'interaction sociale sur les troubles du comportement chez des sujets Alzheimer à un stade modéré : prise en charge basée sur l'art thérapie

TitreLes effets de l'interaction sociale sur les troubles du comportement chez des sujets Alzheimer à un stade modéré : prise en charge basée sur l'art thérapie
TypeMémoire de Master
AuteursPozzobon Melissa
DirecteursBesnard Jérémy
Année2022
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/92008089/2022HMPPP15137/fichier/15137F.pdf
Mots-clésAgitation, anxiété, Apathie, interaction sociale, Maladie d’Alzheimer, troubles du comportement
Date de soutenance2022-06-29
Résumé

L’objectif de ce travail de recherche était de mettre en évidence un effet de l’interaction sociale sur les troubles du comportement les plus fréquents chez des sujets atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade modéré. Nous le savons, l’interaction sociale est bénéfique pour la prise en charge des personnes âgées souffrant de pathologies neurodégénératives. Cette interaction sociale peut notamment être favorisée par le biais d’activités pratiquées en groupe. Ainsi, nous avons mis en place une prise en charge non médicamenteuse à travers des ateliers d’art-thérapie. Ces pratiques suscitent un intérêt grandissant et connaissent des bénéfices démontrés. Nous avons ainsi proposé des séances d’art-thérapie à faible ou forte interaction sociale à neuf participants recrutés au sein d’une unité de vie protégée. Afin d’évaluer les troubles du comportement, nous avons utilisé différentes échelles. L’échelle d’anxiété d’Hamilton, l’inventaire d’apathie (IA) et l’inventaire de Cohen-Mansfield pour estimer l’agitation et l’agressivité. Nous nous attendions premièrement à ce que les troubles diminuent grâce à cette prise en charge non médicamenteuse. Plus spécifiquement, nous supposions que la prise en charge à forte interaction sociale serait plus bénéfique pour la réduction de ces troubles que celle à faible interaction sociale. L’étude de cas multiples a mis en évidence une réduction des troubles chez deux participants sur les neufs recrutés, bien que ces améliorations ne soient maintenues dans le temps. Toutefois la prise en charge à forte interaction sociale n’a pas démontré d’effet positif de cette prise en charge.

Résumé en anglais

The objective of this research was to highlight an effect of social interaction on the most common behavioural disorders in subjects with Alzheimer’s disease at a moderate stage. As we know, social interaction is beneficial for the management of elderly people suffering from neurodegenerative pathologies. In particular, this social interaction can be promoted through group activities. Thus, we have set up a non-medicinal management through art therapy workshops. There is growing interest in these practices and demonstrated benefits. We offered art therapy sessions with low or high social interaction to nine participants recruited from a protected living unit. In order to assess behavioural disorders, we used different scales. Hamilton Anxiety Scale, Apathy Inventory (AI) and Cohen-Mansfield Inventory to estimate agitation and aggression. The first thing we expected to happen was that the conditions would decrease as a result of this non-drug management. More specifically, we assumed that management with high social interaction would be more beneficial in reducing these disorders than management with low social interaction. The multiple case study showed a reduction in disorders in two of the nine participants enrolled, although these improvements are not maintained over time. However, management with high social interaction has not shown a positive effect of this management.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages59
Diplôme

Master Psychologie Clinique, psychopatho, psycho de la santé

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines