Etat des lieux des connaissances des femmes sur les moyens qui existent pour lutter contre les violences faites aux femmes

TitreEtat des lieux des connaissances des femmes sur les moyens qui existent pour lutter contre les violences faites aux femmes
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursLe squer Laureen
DirecteursGroff Marie-Hélène
Année2022
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/19012756/2022MCEM14793/fichier/14793F.pdf
Mots-clésmoyens de lutte., Sensibilisation, violences
Résumé

Introduction : Les violences faites aux femmes sont un problème de santé publique avec des conséquences dramatiques à plusieurs niveaux. Malgré les moyens de lutte mis en place, en 2020, 213 000 femmes majeures déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint sur une année. Certes les médecins généralistes jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation des violences et dans le dépistage, mais pour pouvoir un jour espérer éradiquer les violences il faut sensibiliser les violences à plusieurs échelles (individuelle, locale, nationale, internationale). L’objectif de cette thèse était de faire un état des lieux des connaissances des femmes sur les moyens qui existent pour lutter contre les violences.

Méthodes : une étude épidémiologique descriptive transversale a été réalisée de septembre à novembre 2021. Un questionnaire a été diffusé sur des réseaux sociaux (Facebook) et professionnels (LinkedIn). Les données ont été collectées de manière anonyme par le logiciel limesurvey, puis elles ont été extraites et analysées à l’aide du logiciel en ligne BiostaTGV. Les réponses étaient anonymes. L’étude a reçu un avis favorable du comité d’éthique du CHU d’Angers.

Résultats : il y a eu 758 réponses aux questionnaires, finalement 487 questionnaires complets ont été analysés sur l’ensemble des questionnaires remplis, soit 64,2%. Plus de la moitié des femmes interrogées (65,6%) connaissent le numéro 3919. A contrario les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes sont peu connues de celles-ci (23,7%). Plus de 50% des femmes interrogées (53,6%) ont connu le numéro de téléphone 3919 par l’intermédiaire des médias et 45 ,5 % ont connu des noms d’associations qui luttent contre les violences faites aux femmes par l’intermédiaire des réseaux sociaux. La sensibilisation des violences devrait être fait d’après les femmes interrogées, par le médecin généraliste (83,0%), les personnels de l’éducation (82,8%), les médias (79,1%) et les associations (73,7%).

Conclusion : les femmes interrogées ont des connaissances sur les moyens qui existent pour lutter contre les violences mais avec beaucoup de disparités. Il faut renforcer la sensibilisation par tous les moyens existants, en faisant de tous les lieux un endroit de sensibilisation (médias, réseaux sociaux, écoles, entreprises etc). La place du médecin généraliste doit être renforcé dans la sensibilisation. L’objectif commun de tous étant de faire disparaitre les violences et ses conséquences.

Résumé en anglais

Introduction : violence against women is a public health problem with dramatic consequences on several levels. Despite the means of struggle put in place in 2020, 213,000 major women report having been victims of physical and/or sexual violence by their spouse or ex-spouse over a year. Of course, general practitioners play an essential role in raising awareness of violence and in screening, but to hope one day to eradicate violence it is necessary to raise awareness of violence on several levels (individual, local, national, international). The aim of this thesis was to take stock of women’s knowledge of existing means to combat violence.

Methods : a cross-sectional descriptive epidemiological study was conducted from September to November 2021. A questionnaire was distributed on social (Facebook) and professional (LinkedIn) networks. The data was collected anonymously by the LimeSurvey software, then extracted and analyzed by using the online BiostatTGV software. The answers were anonymous. The study received a favorable opinion from the ethics committee of the Angers University Hospital.

Results : there were 758 responses to the questionnaires, and in the end 487 long-form questionnaires were analyzed on all the completed questionnaires, or 64.2%. More than half of the women surveyed (65.6%) know the number 3919. On the other hand, the associations that fight against violence against women are little known to them (23.7%). More than 50% of the women surveyed (53.6%) knew the telephone number 3919 through the media and 45.5% knew the names of associations that fight against violence against women through social networks. Sensitization of violence should be done according to women surveyed by the general practitioner (83,0%), education staff (82.8%), media (79,1%) and associations (73.7%).

Conclusion : the women interviewed have knowledge of the means that exist to combat violence but with many disparities. We must strengthen awareness through all existing means, by making all places a place of awareness (media, social networks, schools, companies etc.). The role of the general practitioner must be strengthened in raising awareness. The common goal of all is to eradicate violence and its consequences.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages72
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2022-06-09
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2022ANGE087M