Etat des lieux de l'information contraceptive délivrée en anténatal par les sages-femmes libérales des Pays de la Loire.

TitreEtat des lieux de l'information contraceptive délivrée en anténatal par les sages-femmes libérales des Pays de la Loire.
TypeMémoire
AuteursMorgane Lalande
DirecteursMercier Marie-Bénédicte
Année2022
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/17000048/2022MFASMA14761/fichier/14761F.pdf
Mots-clésanténatal, choix, Contraception, grossesse, Information, Pays de la Loire., post-partum, Sages-femmes libérales
Date de soutenance2022-05-24
Résumé

Introduction : en France, 5% des interruptions volontaires de grossesse ont lieu dans les six mois qui suivent l’accouchement. Pourtant, la contraception est censée être abordée pendant la grossesse et un entretien contraceptif est réalisé lors du séjour en suites de couches auprès de toutes les patientes. Ces séjours sont de plus en plus courts et les mères préoccupées par leur nouveau-né. La sage-femme libérale apparait en première ligne, en anténatal, pour aborder la contraception du post-partum.

Objectif : l’objectif de cette étude quantitative descriptive était de dresser un état des lieux de l’information contraceptive délivrée en anténatal par les sages-femmes libérales, plus spécifiquement dans la région des Pays de la Loire.

Matériel et méthode : étude observationnelle, quantitative, descriptive, rétrospective et multicentrique. Les données ont été recueillies via un questionnaire sur Limesurvey. Les conseils départementaux de l’Ordre l’ont transmis aux sages-femmes libérales de la région des Pays de la Loire.

Résultats : 115 questionnaires ont été exploités. Seulement 36,5% des interrogés ont déclaré aborder systématiquement la contraception lors des consultations de suivi de grossesse et 76,5% pendant les séances de PNP. Que les SFL abordaient la contraception pendant les consultations de grossesse ou pendant les séances de PNP, la grande majorité le faisait également en post-partum. Pour celles l’évoquant en consultations de suivi de grossesse, 73% utilisaient la méthode BERCER. 66% des SFL donnant l’information en PNP recouraient à la méthode BERCER.

Conclusion : pour que les femmes aient le temps de choisir la contraception la plus optimale et ainsi diminuer le taux d’ivg qui reste un enjeu de santé publique, des marges de progression quant à l’information contraceptive qui leur est fournie en anténatal persistent. Il serait judicieux de l’aborder dès la première consultation de suivi de grossesse et de continuer à sensibiliser et former les sages-femmes sur ce thème.

Résumé en anglais

Introduction : in France, 5% of voluntary terminations of pregnancy take place within six months after delivery. However, contraception is supposed to be approached during pregnancy and a contraceptive interview is carried out during the stay in postpartum with all patients. These stays are getting shorter and shorter and mothers are preoccupied with their newborns. The liberal midwife appears on the front line, in antenatal care, to approach postpartum contraception.

Objective : the objective of this descriptive quantitative study was to draw up a state of play of the contraceptive information provided in antenatal care by private midwives, more specifically in the Pays de la Loire region.

Material and method : observational, quantitative, descriptive, retrospective and multicenter study. Datas were collected via a questionnaire on Limesurvey. The departmental councils of the Order relays the questionnaire to privates midwifes of Pays de la Loire.

Results : 115 questionnaires were used. Only 36.5% of respondents said they systematically approach contraception during pregnancy follow-up consultations and 76.5% during delivery training sessions. For those mentioning it in pregnancy follow-up consultations, 73% used the BERCER method and 87.8% used materials around this theme. 66% of SFLs giving information in PNP used the BERCER method.

Conclusion : in order to women to have time to choose the most optimal contraception and thus reduce the abortion rate, which remains a public health issue, there is still room for improvement in the contraceptive information provided to them during antenatal care. It would be wise to approach it from the first pregnancy follow-up consultation and to continue to raise awareness and train midwives on this subject

Langue de rédactionFrançais
Nb pages15
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy