Rôle du médecin généraliste dans la prévention : le point de vue des adolescents. Étude qualitative par focus group auprès d’adolescents de 14 à 19 ans dans le Maine et Loire, en 2021
Titre | Rôle du médecin généraliste dans la prévention : le point de vue des adolescents. Étude qualitative par focus group auprès d’adolescents de 14 à 19 ans dans le Maine et Loire, en 2021 |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Geneslay Manon, Largillière Vincent |
Directeurs | Tessier-Cazeneuve Christine |
Année | 2022 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/18012438/2022MCEM14729/fichier/14729F.pdf |
Mots-clés | adolescents, consultation, médecin généraliste, prévention, relation médecin patient, santé mentale |
Résumé | Introduction : le MG est le médecin de premier recours le plus souvent consulté par les adolescents. Il pourrait être, du fait de son accessibilité entre autres, l’interlocuteur privilégié pour discuter de prévention. Objectif : explorer la perception des adolescents sur le rôle du MG dans la prévention. Sujets et Méthodes : enquête qualitative par focus group auprès d’adolescents de 14 à 19 ans issus de 3 Lycées d’Angers, entre septembre et décembre 2021. Codage en unité minimale de sens puis analyse thématique Résultats : 3 entretiens de groupe de 6 à 8 adolescents ont été réalisés. Ils étaient capables de définir la santé, la prévention et avaient connaissance de leurs propres besoins. Ils avaient conscience de l’importance et des effets bénéfiques au long terme de la prévention. Ils reconnaissaient leur nécessité à être stimulés pour s’intéresser à certaines thématiques de prévention. Cependant ils relevaient quelques thématiques insuffisamment abordées selon eux : la santé mentale, les relations sociales et le sommeil. Ils étaient globalement déçus de la prévention dont ils avaient pu bénéficier. Ils étaient en attente d’une majoration et d’une diversification des messages de prévention de la part du MG, mais présentaient quelques freins à le consulter. Un moyen de lever certains freins était que ce soit le médecin qui initie et organise des consultations dédiées. Les messages de prévention devaient être adaptés à la singularité de l’adolescent en tenant compte de la prévalence des risques. Conclusion : le MG n’est pas l’interlocuteur privilégié dans la prévention des adolescents selon eux, mais pourrait le devenir. Il doit se saisir des opportunités et proposer un suivi dédié à la prévention adapté à chaque adolescent. Rendre accessible et obligatoire une consultation annuelle pourrait permettre une meilleure santé des adolescents et des futurs adultes qu’ils représentent. Le MG joue un rôle primordial dans la prévention, le dépistage et la prise en charge de la santé mentale des adolescents. « MonPsy » voit le jour en 2022 permettant une accessibilité plus aisée au psychologue conventionné. Il serait intéressant d’évaluer à distance l’impact de ce dispositif sur la santé mentale des adolescents. |
Résumé en anglais | Introduction : the GP is the first resort practitioner most visited by teenagers. They could be, due to their accessibility among other factors, the favoured person to talk to about prevention. Objectives : to explore teenagers’ perceptions of the GP’s role in prevention. Methods : qualitative study – 3 focus groups of teenagers aged 14 to 19, from three colleges in Angers, interviewed between September and December 2021. Coding in minimum unit of meaning followed by inductive thematic analysis and triangulation of data. Results : we organised three group interviews, each with 6 to 8 teenagers. They were able to define ‘health’ and ‘prevention’ and knew their own needs. They were aware of the importance and long-term benefits of prevention. They acknowledged their need to be stimulated to take an interest in certain prevention themes. However, they highlighted a few themes that were not covered enough, according to them: mental health, social relationships, and sleep. They were generally disappointed by the prevention they had received. They were waiting for an increase and a diversification of prevention communication from their GPs but sometimes hesitated to be seen. A way to improve this situation would be to have the GP initiate and organise dedicated appointments. Prevention messaging should be adapted to each teenager while taking into account the prevalence of risks. Conclusion : the GP is not the person teenagers prefer to talk to prevention, according to them, but they could be. They should seize opportunities and offer a follow-up dedicated to prevention and adapted to each teenager. An accessible and mandatory yearly appointment could lead to healthier teenagers, and in turn healthier young adults. The GP plays a crucial role in the prevention, screening, care, and treatment of teenagers’ mental health. ‘MonPsy’, created in 2022, allows better accessibility to contracted psychologists. It would be interesting to evaluate the impact of this measure on teenagers’ mental health in the coming years. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 59 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2022-05-05 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2022ANGE069M |