Sexualité des personnes âgées de 60 ans et plus : étude quantitative dans le département de la Sarthe
Titre | Sexualité des personnes âgées de 60 ans et plus : étude quantitative dans le département de la Sarthe |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Lacombe Marie |
Directeurs | Ghali Maria |
Année | 2022 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/17012078/2022MCEM14649/fichier/14649F.pdf |
Mots-clés | IST, personne âgée, santé sexuelle, sexualité |
Résumé | Introduction : les personnes âgées sont définies par l’OMS comme celles étant âgées d’au moins 60 ans. En 2018, elles représentaient 28,3% des sarthois. Non seulement cette population est toujours active sexuellement, mais sa qualité de vie est jugée meilleure si elle est satisfaite de sa sexualité. Entre modifications physiologiques, dysfonctions sexuelles et IST, le médecin généraliste a un rôle central à jouer. Objectifs : exploration du rapport des personnes de 60 ans et plus avec leur sexualité dans le département de la Sarthe. Exploration d’éventuels comportements sexuels à risque et de leurs connaissances par rapport aux IST. Méthodes : étude quantitative observationnelle transversale descriptive, isolée et multicentrique menée de mai à septembre 2021 dans le département de la Sarthe. Distribution de questionnaires en consultation de médecine générale dans 3 cabinets différents. Questionnaires anonymes complétés en autonomie. Résultats : 82 questionnaires ont pu être analysés sur 229 répondants, grâce aux logiciels EXCELL et BiostaTGV. La sexualité et le désir étaient moins importants qu’avant pour 52,4% et 62,2% des patients, mais 65,9% d’entre eux déclaraient avoir des rapports sexuels. Parmi les facteurs pouvant influencer la présence de rapports sexuels, des différences statistiquement significatives ont été retrouvées pour le statut relationnel (p = 0,02), le niveau actuel d’importance de la sexualité (p = 0,008), ainsi que la satisfaction sexuelle (p = 0,006). Les patients ne se sentaient pas concernés par les IST à 78%. Aucune différence statistiquement significative n’a été retrouvée entre les patients, qu’ils se sentent concernés ou non. Si 52,4% des patients souhaitaient que leur médecin généraliste aborde le sujet de la sexualité, en réalité cet échange avait lieu pour seulement 23,2% des patients. Conclusion : afin de veiller sur la santé sexuelle de leur patientèle âgée, les médecins généralistes doivent prendre en compte que la sexualité est toujours présente et que les risques potentiellement encourus ne sont pas toujours connus de cette population. |
Résumé en anglais | Introduction : older people are defined by WHO as those aged 60 or over. In 2018, they represented 28.3% of Sarthe’s population. Not only is this population still sexually active, but their quality of life is considered better if they are satisfied with their sexuality. Between physiological changes, sexual dysfunctions and STIs, the general practitioner has a central role to play. Objectives : exploration of the relationship of people aged 60 and over with their sexuality in Sarthe. Exploration of sexual risk behaviors they might have and their knowledge about STIs. Methods : quantitative, descriptive, isolated and multicentric cross-sectional observational study carried out from May to September 2021 in Sarthe. Distribution of surveys during medical consultation with a general practionner in 3 different offices. Anonymous surveys completed independently. Results : 82 surveys were analyzed on 229 respondents, thanks to EXCELL and BiostaTGV softwares. Sexuality and desire were less important than before for 52.4% and 62.2% of the patients, but 65.9% of them declared having sex. Among the factors that can influence the presence of sexual intercourses, statistically significant differences were found for relationship status (p = 0.02), the current level of importance of sexuality (p = 0.008), as well as sexual satisfaction (p = 0.006). The patients did not feel concerned by STIs (78%). No statistically significant difference was found between the patients, whether they felt concerned or not. While 52.4% of patients wanted their general practitioner to discuss the subject of sexuality, in reality this happened only for 23.2% of patients. Conclusion : in order to ensure the sexual health of their older patients, general practitioners must take into account that sexuality is always present and that the risks potentially incurred are not always known to this population. Quality communication between doctors and patients, at the heart of this care, could be improved by new consultation settings. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 68 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2022-01-20 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2022ANGE032M |