Évaluation du recueil et de la gestion de la plainte sexuelle par le médecin généraliste en Maine et Loire, Mayenne et en Sarthe

TitreÉvaluation du recueil et de la gestion de la plainte sexuelle par le médecin généraliste en Maine et Loire, Mayenne et en Sarthe
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursAllard Jonathan
DirecteursSauterey Baptiste
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/20060571/2021MCEM14602/fichier/14602F.pdf
Mots-clésdysfonction sexuelle, étude quantitative, médecin généraliste, plainte sexuelle, santé sexuelle, sexologue
Résumé

Contexte. – La plainte sexuelle semble fréquente en médecine générale selon de nombreuses études. Cependant le temps dédié à la formation en sexologie parait insuffisant au regard des actuels programmes des facultés de médecine françaises.

Objectifs. – Le but de cette étude est d’évaluer le recueil et la gestion de la plainte sexuelle par le médecin généraliste en cabinet libéral, dans le Maine et Loire, la Mayenne et la Sarthe.

Méthode. – Il s’agit d’une étude quantitative descriptive réalisée par des auto-questionnaires diffusés par mail à l’ensemble des médecins généralistes libéraux de ces trois départements.

Résultats. – L’étude comporte 133 réponses et met en évidence que 75% des médecins généralistes prennent eux même en charge les troubles sexuels de leurs patients alors que 89.5% n’ont reçu aucune formation particulière en sexologie. Il ressort également que près de 40% des interrogés ont été confrontés à une problématique sexuelle la semaine précédant la réponse au questionnaire. Cela peut expliquer que 79.1 % de ces médecins étaient désireux d’être formés en sexologie. Même si l’accès à une consultation de sexologie semble difficile, près de 63% des répondants orientent leurs patients vers un sexologue si cela est nécessaire.

Conclusion. –Les médecins généralistes interrogés dans notre étude sont peu formés en sexologie, bien que souvent sollicités, mais n’hésitent pas à prendre en charge les troubles sexuels exprimés par leurs patients. Ils réclament une part plus importante de la sexologie dans l’enseignement facultaire au 2ème et 3ème cycle. Si le sexologue est un professionnel qui compte à leurs yeux, son accès reste limité sur une partie des Pays de la Loire.

Résumé en anglais

Context. – Sexual complaints seem frequent in general medicine according to numerous studies. However, the time dedicated to training in sexology appears insufficient with regard to the current programs of French medical schools.

Objectives. – The aim of this study is to assess the collection and management of sexual complaints by general practitioners in private practice, in Maine et Loire, Mayenne and Sarthe.

method. - This is a quantitative study carried out by self-questionnaires sent by email to all liberal general practitioners in these three departments.

Results. - The study contains 133 responses and shows that 75% of general practitioners take care of their patients' sexual disorders themselves, while 89.5% have not received any specific training in sexology. It also emerges that nearly 40% of those questioned had been confronted with a sexual problem the week preceding the response to the questionnaire. This may explain that 79.1% of these doctors were eager to be trained in sexology. Even though access to a sexology consultation seems difficult, nearly 63% of respondents refer their patients to a sexologist if necessary.

Conclusion. - The general practitioners interviewed in our study have little training in sexology, although they are often called upon, but do not hesitate to take charge of the sexual disorders expressed by their patients. They demand a greater share of sexology in faculty education at the 2nd and 3rd cycle. If the sexologist is a professional who matters to them, his access remains limited in a part of Pays de la Loire.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages60
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2021-12-16
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2021ANGE278M