Evaluation de trois acariens prédateurs dans une stratégie de lutte biologique adaptée à une culture de concombre conduite en fil-haut

TitreEvaluation de trois acariens prédateurs dans une stratégie de lutte biologique adaptée à une culture de concombre conduite en fil-haut
TypeMémoire de Master
AuteursLe Goff Juliette
DirecteursGuillemette Thomas
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/19008753/2021TMBV14177/fichier/14177F.pdf
Mots-clésaleurodes, Amblyseius swirskii, Concombre, condui, Phytoseiulus persimilis, Tetranychus. urticae, Thrips, Transeius montdorensis
Date de soutenance2021-09-10
Résumé

L’avènement de la conduite en fil-haut dans les cultures de concombre en Loire-Atlantique, nécessite d’adapter les stratégies de lutte biologique jusque-là pratiquées pour les conduites conventionnelles. Contre les thrips et les aleurodes, l’acarien auxiliaire Amblyseius swirskii est très reconnu. Pour autant, son utilisation est questionnée par la commercialisation récente de Transeius montdorensis, notamment pour les périodes de cultures au climat frais. Les premiers objectifs de cette étude étaient d’évaluer et de comparer A. swirskii et T. montdorensis dans leurs capacités d’installation et de prédation des thrips et des aleurodes sur une culture de concombre conduite en fil-haut durant la période printanière et estivale. Par ailleurs, un autre ravageur, Tetranychus urticae, est également problématique en culture de concombre du fait de sa rapidité d’infestation. Actuellement, son acarien prédateur spécifique, P. persimilis, n’est utilisé qu’en stratégie curative. Ainsi, le dernier objectif était d’évaluer l’utilisation de P. persimilis dans une stratégie préventive. Dans l’expérimentation réalisée en condition producteurs, A. swirskii et T. montdorensis, se sont tous les deux bien installé et maintenue au cours de la culture, notamment en tête de plant. Les populations d’A. swirskii étaient légèrement plus développées que celles de T. montdorensis avec pour quelque prélèvement un nombre d’individu significativement plus important. Cependant, les températures et l’ensoleillement en dessous des normales de saisons n’étaient pas propice pour mettre en évidence une différence entre les deux acariens auxiliaires. Enfin, l’utilisation préventive de P. persimilis n’a pas permis de limiter le développement des populations de T. urticae.

Résumé en anglais

The advent of high-wire management in cucumber crops in Loire-Atlantique requires adapting the biological control strategies previously practiced for conventional practices. Against thrips and whiteflies, the auxiliary mite Amblyseius swirskii is widely recognized. However, its use is questioned by the recent commercialization of Transeius montdorensis, especially for periods of cultivation in cold climates. First objectives of this study were to evaluate and compare A. swirskii and T. montdorensis in their capacities of installation and predation of thrips and whiteflies on a high-wire cucumber training system during the spring and summer period. In addition, another pest, Tetranychus urticae, is also problematic in cucumber crops because of its rapid infestation. Currently, its specific predatory mite, P. persimilis, is only used as a curative strategy. Thus, the last objective was to evaluate the use of P. persimilis in a preventive strategy. In the experiment carried out under producer conditions, A. swirskii and T. montdorensis, both established themselves well and maintained themselves during cultivation, especially at the top of the plant. The populations of A. swirskii were slightly more developed than those of T. montdorensis, with some harvesting a significantly larger number of individuals. However, temperatures and sunshine below seasonal norms were not conducive to highlighting a difference between the two auxiliary mites. Finally, the preventive use of P. persimilis has not made it possible to limit the development of T. urticae populations.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages29
Diplôme

Master Biologie Végétale

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Sciences