La mort comme dernier recours : les suicides des résistants de France 1940 - 1944
Titre | La mort comme dernier recours : les suicides des résistants de France 1940 - 1944 |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Sautel Déborah |
Directeurs | Denéchère Yves, Piketty Guillaume |
Année | 2021 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/16001253/2021HMHCP13502/fichier/13502F.pdf |
Mots-clés | deuil, famille, mémoire, Mort, prison, religion, répression, Résistance, sacrifice, Seconde Guerre mondiale, suicide, torture |
Date de soutenance | 2021-06-29 |
Résumé | S’il est souvent affirmé que les résistants se sont donnés la mort pour ne pas parler, les suicides des résistants constituent cependant un phénomène complexe. Ils sont corrélés à l’intensification de la répression qui les vise ainsi qu’à ses différentes formes. Le pic des suicides est ainsi atteint en 1944. Les suicides ont des causes diverses qui sont ou non entremêlées. Les résistants réfléchissent en amont au suicide. Des considérations religieuses et familiales influencent leur décision de vivre ou mourir après leur arrestation. Les solidarités entre résistants, de même que les sociabilités carcérales jouent également un rôle. Leur perception et leur crainte de la torture ne sont pas identiques, certains se suicident avant d’avoir à la supporter, tandis que d’autres testent leur capacité à y faire face. Les résistants emploient une pluralité de moyens pour mettre fin à leurs jours. Après-guerre, la mémoire des suicides est contrastée. Si des résistants s’étant suicidés sont honorés, les modalités de leur mort sont peu évoquées. Un tabou demeure, malgré les circonstances très particulières des suicides des résistants. |
Résumé en anglais | Although it is often affirmed that the resisters have killed themselves in order not to speak, their suicides constitute a complex phenomenom. The suicides are correlated with the intensification of the repression that targets them as well as its various forms. The peak of suicides is thus reached in 1944. The suicides have several causes that are or not mixed up. Resisters think about suicide beforehand. Religious and family considerations influence their decision to live or die after their arrest. Solidarity between resisters, as well as prison sociabilities also play a role. Resisters’ perception and fear of torture are not identicals, some commit suicide before they have to endure it, while others test their ability to cope. The French resistance fighters use a plurality of ways to commit suicide. After the war, the memories of suicides are contrasted. If resisters are honored, the conditions of their death are rarely mentioned. A taboo remains, despite the very specific circumstances of the resisters’ suicides. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 247 |
Diplôme | Master Histoire, Civilisations, Patrimoine |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |