Dépistage du VIH en médecine générale dans les départements du Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne en 2020

TitreDépistage du VIH en médecine générale dans les départements du Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne en 2020
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursEkpoh Awovi
DirecteursGhali Maria
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/17012030/2021MCEM13355/fichier/13355F_1.pdf
Mots-clésdépistage, formation, PrEP, recommandation, TRODs, VIH
Résumé

Introduction : le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) demeure encore à ce jour un problème majeur de santé public. Malgré plusieurs politiques de dépistage qui se sont succédées au cours de ses dernières années avec pour objectif la maitrise de cette épidémie, il existe encore malheureusement un nombre assez important de patients pour lequel le diagnostique est tardif. Le but de ce travail était d’étudier les pratiques du dépistage du VIH en Maine-et-Loire, Mayenne et la Sarthe, afin d’en évaluer dans leur efficacité, ainsi que les freins à sa réalisation.

Méthode : il s’agissait d’une étude quantitative, descriptive et multicentrique. Un questionnaire avait été envoyé via le logiciel Limesurvey du 1er septembre 2020 au 28 février 2021 à 514 médecins généralistes (MG) dont 461 maitres de stage universitaire et 53 internes en SASPAS. Plusieurs relances avaient été effectuées. Les résultats avaient été analysés par le logiciel BiostaTGV.

Résultats : sur les 514 questionnaires envoyés, 209 réponses avaient été obtenues avec exclusion de 20 réponses partielles. Au total 189 médecins avaient été inclus dans cette étude soit un taux de réponses de 36,77%. La majorité des MG interrogés estimait à 69,84% avoir une bonne connaissance (n=132) des moyens de dépistages du VIH et 81,48% (n=154) semblaient être impliqués dans le dépistage du VIH. La majorité des médecins disait ne pas avoir de freins à 98,41% (n=186) mais 60,85% réalisaient une sérologie entre 1 à 5 par mois. La plupart des MG n’avait pas reçu de formation en maladies infectieuses (76,72% soit n=145) et plus de la moitié ne connaissait et ne pratiquait pas de TRODs ni de PreP. Il existait une différence statistiquement significative entre le désir de formation et le statut du médecin qui était soit en SASPAS soit MG thésés (p=0,0001). Il n’existait pas de différence statistiquement significative entre la pratique du dépistage du VIH en fonction du milieu ou département d’exercice

Conclusion : il existait une bonne connaissance des moyens de dépistage du VIH ainsi qu’une bonne implication dans sa pratique. Cependant, le manque de connaissance des recommandations et le manque de formation seraient à l’origine de dépistage à des stades tardifs.

Résumé en anglais

Introduction : the Human Immunodeficiency Virus (HIV) remains a major public health problem to this day. Despite the more political screening that have followed one another in recent years with the aim of controlling this epidemic, there are still unfortunately a fairly large number of patients for whom diagnosis is late. The purpose of this work was to study HIV testing practices in Maine-et-Loire, Mayenne and Sarthe in order to evaluate their effectiveness as well as the brakes to its realization.

Methods : this was a quantitative, descriptive and multicentric study. A questionnaire was sent via the Limesurvey software from September 1, 2020 to February 28, 2021 to 514 doctors including 461 master of university internship and 53 interns in SASPAS. Several reminders were made. The results were analyzed by the BiostaTGV software.

Results : of the 514 questionnaires sent out, 209 responses were obtained excluding 20 partial responses. A total of 189 physicians were included in this study, representing a response rate of 36.77%. The majority of physicians interviewed estimated that 69.84% had a good knowledge (n=132) of HIV screening methods and 81.48% (n=154) appeared to be involved in HIV testing. The majority of doctors said they had no brakes at 98.41% (n=186) but 60.85% achieved serology between 1 and 5 per month. Most physicians had not been trained in infectious disease (76.72% n=145) and more than half had no knowledge or practice of TRODs or PreP. There was a statistically significant difference between the desire for training and the status of the physician who was either in SASPAS or physicians theses (p=0.0001). There was no statistically significant difference in the practice of HIV testing by practice setting or the department.

Conclusion : there was a good knowledge of HIV testing methods and a good involvement in its practice. However, the lack of knowledge of the recommendations and the lack of training lead to screening at late stages.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages69
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2021-06-10
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2021ANGE086M