Alex and the Girls: Questioning Roth's use of female characters in his portrayal of Alexander Portnoy's identity crisis

TitreAlex and the Girls: Questioning Roth's use of female characters in his portrayal of Alexander Portnoy's identity crisis
TypeMémoire de Master
AuteursNouzille Pauline
DirecteursVernadakis Emmanuel
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/17000083/2021HMALC13291/fichier/13291F.pdf
Mots-clésaméricaine, identité, juive, Littérature, mère juive, personnages féminins, Philip Roth, Portnoy, Psychanalyse, sexualité
Date de soutenance2021-06-28
Résumé

Ce mémoire s’intéresse à la manière dont Philip Roth, romancier juif-américain, traite la question d’identité juive-américaine dans son roman le plus controversé : La Plainte de Portnoy (1969). Inscrit dans le contexte d’émigration de Juifs d’Europe de l’Est aux États-Unis, le roman présente la tentative d’un jeune homme à réprimer son identité juive afin de s’intégrer dans la culture dominante Américaine. Ce développement se concentre sur la façon dont Roth utilise les personnages féminins afin d’illustrer la crise identitaire du protagoniste, Alexandre Portnoy. Ancré dans le cadre d’une séance de psychanalyse, le narrateur et protagoniste, maintenant âgé de 33 ans retrace les événements les plus marquants de sa vie dans un monologue ayant pour but de trouver l’origine de ses névroses. Le roman présente trois différents types de personnages féminins : la mère juive, les trois femmes non-juives, et les deux Israéliennes. Chaque type de personnage illustre une nouvelle étape de l’odyssée identitaire d’Alex. La symbolique juive de la mère ainsi que son rôle crucial dans l’éducation de ses enfants semble représenter le point de départ de la quête identitaire d’Alex. Sa rebellion adolescente contre ses parents se traduit par une répression de sa judéité ainsi que par une aspiration à intégrer la société américaine. Désormais dans la vingtaine, Alex tente d’étouffer son identité juive à travers des relations sexuelles avec des femmes non-juives. Cependant, ses trois différentes relations ne font qu’affirmer son appartenance à la communauté juive à travers son inhabilité à transgresser les valeurs et principes de son éducation juive. Finalement, la quête d’Alex se termine en Israel, sur la terre mère, où il se retrouve encore plus confus qu’avant, dans un exile à la fois mental et géographique. Ses deux dernières relations avec des Israéliennes le confrontent au fait qu’il ne sera jamais capable de laisser de côté son identité juive et qu’il en est tellement imprégné que même sa façon d’essayer de la réprimer témoigne de son appartenance à la communauté juive.

Résumé en anglais

This dissertation takes interest in Philip Roth’s discussion on Jewish American identity in his most subversive novel: Portnoy’s Complaint (1969). Imbedded in the context of Eastern European Jewish immigration to America, the novel presents a young Jewish man’s wish to repress his Jewishness to fit in mainstream American society. The present argumentation focuses on Roth’s use of female characters to portray the protagonist’s identity crisis. Built within the framework of a psychoanalytic therapy session, the now 33-year-old protagonist and narrator, Alexander Portnoy retraces the most significant events of his life, in a monologue, to find answers leading to the resolution of his neuroses. The novel portrays three different types of female characters: the Jewish mother, the three Gentiles, and the two Israelis, which each portray a different stage of Alex’s identity odyssey. The Jewish mother’s symbolism for Judaism as well as her crucial role in the education of her children appears as the starting point of Alex’s predicament. Adolescent rebellion against his parents transcribes itself in rebellion against Judaism and aspiration towards American assimilation. Now in his twenties, Alex attempts to repress his Jewishness by having intercourse with Gentiles. However, the three relationships only further assert Alex’s Jewishness through his general inability to transgress Jewish standards. Finally, Alex’s quest ends in Israel, back to the motherland, where he feels even more confused than before and finds himself in both mental and geographical exile. His last two encounters with Israelis confront him to the fact that he will never be able to let go of his Jewish identity which is so imbedded in him that even his ways of trying to repress it illustrate how Jewish he is.

Langue de rédactionAnglais
Nb pages72
Diplôme

Master Arts, Lettres et Civilisations

EditeurUniversité d'Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines