Dépistage et prise en charge des mineurs victimes de violences scolaires en cabinet de médecine générale
Titre | Dépistage et prise en charge des mineurs victimes de violences scolaires en cabinet de médecine générale |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Landreau Gwendoline |
Directeurs | Dove Musset Marine |
Année | 2021 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/15008267/2021MCEM12959/fichier/12959F_1.pdf |
Mots-clés | dépistage, médecin généraliste, Prise en charge, violences scolaires |
Résumé | Introduction : les violences scolaires sont un sujet d’actualité et de santé publique. Qu’elles soient physiques, psychologiques, sexuelles, ou matérielles, elles concernent tous les milieux socio-culturels et tous les types d’établissements scolaires. Les conséquences sont nombreuses et parfois sévères. Les enquêtes menées depuis 2011, ont permis de révéler qu’une majorité d’élèves subissait ce type de violence au cours de leur scolarité. Cette étude s’intéresse aux pratiques des médecins généralistes vis-à-vis des violences scolaires ainsi qu’aux freins rencontrées pour son dépistage et sa prise en charge. Méthodes : dix entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de médecins généralistes installés en Mayenne ou en Maine-et-Loire. Ils ont été retranscrits et analysés grâce à un double codage thématique. Résultats : l’étude a révélé que les violences scolaires étaient un motif de consultation rare et complexe. Les entretiens ont mis en évidence que les connaissances cliniques du médecin généraliste étaient limitées dans ce domaine. Le manque de formation et d’expérience était en partie un frein au dépistage et à la prise en charge de ces violences. Le médecin généraliste n’était généralement pas perçu comme un recours pour cette problématique. Les habitudes de dépistage permettaient de découvrir peu de violences scolaires. Les médecins généralistes avaient également un champ d’intervention limité et peu de personnes ressources. Pour améliorer leurs pratiques, ces derniers proposaient de nombreuses solutions telles que des supports papier, une revalorisation des consultations de prévention, un dépistage systématique et un accès à des professionnels spécialisés dans les violences scolaires. Conclusion : malgré les campagnes de prévention qui se renforcent, le rôle du médecin généraliste n’a pas encore été précisé dans ce domaine. Cette étude met en évidence la nécessité de former les médecins généralistes pour faciliter le diagnostic et la prise en charge du patient. Enfin, il serait intéressant de créer un protocole pour favoriser la communication entre les différentes personnes ressources tels que les parents, les professionnels de l'éducation et les professionnels de santé. |
Résumé en anglais | Introduction : school violence is a topical and public health issue. Whether physical, psychological, sexual, or material, they affect all socio-cultural backgrounds and all types of schools. The consequences are numerous and can be severe. Surveys carried out since 2011 have shown that a majority of students was subjected to such violence during their education. This study explore usages of general practitioners regarding school violence and hurdles to screening and care. Methods : Ten semi-structured interviews were conducted with general practitioners settled in Mayenne or Maineet-Loire. They were transcribed and analyzed thanks to double thematic coding. Results : the study revealed that school violence was a rare and complex reason for consultation. The interviews showed that the clinical knowledge of the general practitioner was limited in this area. The lack of training and experience hindered to a certain extent the screening and care of such violence. The general practitioner was usually not considered for this concern. Screening practices only detected very few school violence cases. General practitioners also had a limited scope and few resource people. To improve their practices, the interviewees came up with solutions such as paper supports, prevention consultations enhancement, systematic screening, and access to health care professionals with expertise in school violence. Conclusion : despite the increase in prevention campaigns, the role of the general practitioner has not been specified in this area yet. This study highlights the need to train general practitioners to foster the diagnosis and care of the patient. Finally, it would be interesting to establish guidelines to encourage communication between parents, education professionals and health professionals. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 60 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2021-05-18 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2021ANGE064M |