État des connaissances sur le papillomavirus humain.
Titre | État des connaissances sur le papillomavirus humain. |
Type | Mémoire de diplôme d'études spécialisées (DES) |
Auteurs | Martineau Manon |
Directeurs | Delbos Léa |
Année | 2021 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/16001496/2021MFASMA12931/fichier/12931F.pdf |
Mots-clés | HPV, HPV infection knowledge, HPV vaccine, Human papillomavirus, Papillomavirus Humain, vaccin anti-HPV |
Date de soutenance | 2021-05-27 |
Résumé | Introduction : chaque année en France, 6300 nouveaux cas de cancers sont causés par le Papillomavirus Humain (HPV). Le virus se transmet par voie sexuelle, touchant 70% des hommes et des femmes sexuellement actifs. La stratégie de prévention contre le cancer du col de l’utérus repose sur la vaccination et le dépistage par frottis cervico-utérin (FCU). Le but de cette étude était de réaliser un état des lieux des connaissances sur l’HPV et ses conséquences. Matériel et méthode : cette étude a été réalisée à l’aide de questionnaires anonymes distribués aux patients de deux cabinets de sages-femmes libérales et un cabinet de médecine générale en 2020. 67 questionnaires ont été analysés. L’objectif principal de cette étude était de décrire l’état des connaissances des populations concernant l’HPV. Résultats : quatre-vingt-un pourcents de la population d’étude étaient des femmes, avec un âge moyen de 35 ans tous sexes confondus. Plus de 70% des patients savaient que le papillomavirus est une infection sexuellement transmissible (IST) touchant les deux sexes et que le préservatif n’assure qu’une protection partielle contre la transmission du virus. Le score moyen des connaissances était de 4,97/10 sans différence significative sur le sexe, l’âge ou l’état vaccinal (respectivement p=0,09, p=0,70, p=0,50). Vingt pourcents des femmes de notre population étaient vaccinées contre l’HPV. Sept pourcents des patientes déclaraient avoir reçu une information de leur sage-femme contre 35,2% par les médias et 37% par leur entourage. Discussion : les connaissances sur l’HPV sont faibles et principalement apportées par les médias et l’entourage. Ceci est retrouvé dans la littérature avec une faible formation des professionnels de santé et un manque d’information en consultation. Conclusion : la population générale manque de connaissances sur l’HPV. Une amélioration des interventions éducatives en milieu scolaire et par les professionnels de soin permettrait d’améliorer les connaissances et ainsi améliorer la couverture vaccinale. Ceci nécessite certainement une amélioration de la formation des professionnels de santé. |
Résumé en anglais | The introduction : each year in France 6,300 new cases of cancer are caused by the HPV (human papillomavirus). The virus is transmitted sexually, affecting 70% of sexually active men and women. The prevention strategy against cervical cancer is based on vaccination and smear screening. The aim of this study was to gather data which reflected the public’s knowledge of HPV and its consequences. Material and method : this study was carried out using anonymous questionnaires distributed to patients in two midwifery practices and one general practice in 2020. 67 questionnaires were analysed. The main objective of this study was to gain information and statistics, in regards to the public’s understanding of HPV. Results : eighty-one percent of the study participants were women, with an average age of 35 years, all sexes combined. More than 70% of patients knew that the human papillomavirus is a sexually transmitted infection affecting both sexes and that the condom provides only partial protection against the transmission of the virus. The average knowledge score was 4,97/10 The vaccination against HPV, age and sex of the public did not significantly modify the results of knowledges (respectively p=0,09, p=0,70, p=0,50). Twenty percent of the women in this study were vaccinated against HPV. Seven percent of patients had received information from their midwife, 35,2 % from the media and 37 % from their peers. Discussion : HPV’s knowledge is weak and brought by the media avec their peers. This is found in the literature with poor training of health professionals and a lack of information in consultation. Conclusion : there is a lack of knowledge amongst the general population regarding HPV. Improving educational interventions in the school system and by healthcare professionals would improve the populations' knowledge of HPV, and so the immunization coverage. It certainly requires an improvement in the training of healthcare professionals. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 29 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |