Prescriptions anticipées personnalisées en soins palliatifs à domicile et Médecine Générale

TitrePrescriptions anticipées personnalisées en soins palliatifs à domicile et Médecine Générale
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursFaucon-Millord Marie
DirecteursGuineberteau Clément
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/16011028/2021MCEM12861/fichier/12861F.pdf
Mots-clésmédecine générale, ordonnances médicamenteuses, signes et symptômes, soins à domicile, soins palliatifs
Résumé

Introduction : en soins palliatifs (SP), une des solutions pour faciliter le maintien à domicile est la rédaction de prescriptions anticipées personnalisées (PAPs) pour prévenir les symptômes d’inconfort. L’objectif était de déterminer la proportion de patients en SP suivis à domicile pour laquelle les médecins généralistes (MGs) avaient rédigé des PAPs, ainsi que les circonstances et les modalités de ces PAPs.

Méthodes : une étude quantitative, observationnelle, descriptive, transversale, rétrospective, par questionnaires auprès des MGs du 49, a été menée de Juillet à Aout 2020. 350 MGs ont été tirés au sort. Le critère de jugement principal était calculé en établissant le rapport entre le nombre moyen de patients en SP ayants bénéficié de PAPs et le nombre moyen de patients suivis en SP. Les statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel biostaTGV.

Résultats : le taux de réponses était de 15% (n=48). La population étudiée n’était pas significativement différente de la population de référence. La proportion de patients en SP pour lesquels des PAPs avaient été rédigées était de 77%. Les MGs qui avaient rédigé des PAPs pour leurs patients en SP étaient en moyenne installés depuis plus longtemps et suivaient plus de patients en SP que les MGs qui n’en avaient pas rédigé.
Les symptômes les plus fréquemment à l’origine de PAPs étaient la douleur et l’anxiété, souvent intriquées. Les symptômes respiratoires étaient les symptômes les plus durs à gérer pour les MGs, le patient et ses proches. Les PAPs rédigées avaient été utilisées dans 84.4% des cas, réalisées le plus souvent par un(e ) IDE.

Conclusion : les PAPs sont souvent rédigées et utilisées dans les situations de SP à domicile. Le rôle des IDE est central dans la bonne réalisation des PAPs et leur avis serait précieux dans l’évaluation de leur efficacité. Une étude plus large incluant davantage de MGs n’utilisant pas les PAPs permettrait de mieux en cerner les profils.

Résumé en anglais

In Palliative Care (PC) one of the solutions to allow people to stay at home is the writing of Anticipated Personalised Prescriptions (APPs). They aim to prevent any symptoms of discomfort. The objective was to determine the proportion of patients in PC at home for whom General Practitioners (GPs) had written APPs, as well as the circumstances and characteristics of these APPs.

Methods : a quantitative, observational, descriptive, transversal and retrospective study using questionnaires was carried out in July and August 2020 among GPs from Maine-et-Loire. 350 GPs were chosen at random. The main analysis criterion was calculated by establishing the link between the number of patients in PC who had benefitted from APPs and the average number of patients followed in PC. Statistics were obtained with the help of the biostaTGV software package.

Results : the answer rate was 15% (with a total number of 48 responses). The population studied was not significantly different from the reference group. 77% of all patients in PC had had APPs written for them. Those GPs who had written APPs for their patients in PC had in general more patients in PC and had been in practice for longer than those who hadn’t. The most frequent symptoms which had led to the writing of APPs were pain and anxiety and these symptoms were often interconnected. Respiratory symptoms were the hardest ones for GPs, patients and their families to deal with. APPs which had been written were used in 84.4% of cases and were mostly administered by state-registered nurses (SRN).

Conclusion : APPS are often written and used in cases of home-based PC. The role of the SRN is of vital importance in the effective use of APPs, and the opinion of the SRN would be extremely useful in evaluating the effectiveness of APPs. A broader study including more GPs who do not use APPs would enable us to identify more easily the characteristics of these GPs.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages29
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2021-03-18
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2021ANGE034M