Comparaison du taux de naissances vivantes entre dydrogesterone et progestérone micronisée intra vaginal en soutien lutéal en Fécondation In Vitro (FIV)
Titre | Comparaison du taux de naissances vivantes entre dydrogesterone et progestérone micronisée intra vaginal en soutien lutéal en Fécondation In Vitro (FIV) |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Azgal Maryam |
Directeurs | Bouet Pierre-Emmanuel |
Année | 2021 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/16011167/2021MDEGY12854/fichier/12854F.pdf |
Mots-clés | dydrogesterone, progestérone micronisée intra vaginal, soutien lutéal |
Résumé | Introduction : le soutien lutéal en Fécondation In Vitro (FIV) augmente les chances de grossesses. La progestérone micronisée intra vaginal est la méthode la plus utilisée en soutien lutéal mais présente de nombreux inconvénients en lien avec son mode d’administration. L’objectif principal de cette étude est de comparer le taux de naissances vivantes entre dydrogesterone et progestérone micronisée intra vaginal en soutien lutéal en FIV. Sujets et méthodes : il s’agissait d’une analyse comparative type avant-après sur données issues d’une cohorte mono centrique rétrospective incluant les patientes ayant bénéficiées d’un transfert frais d’embryon après une FIV dans le service de médecine de la reproduction du CHU d’Angers entre le 01/01/2018 et le 30/09/2019. Suite à un changement de pratique dans le service, le soutien lutéal en FIV s’effectuait par de la progestérone micronisée intra vaginal (800 mg/jour) pour la période allant du 01/01/18 au 14/01/19, puis par la dydrogesterone (30 mg par jour) du 15/01/19 au 30/09/19. Le critère de jugement principal était le taux de naissance vivante (NV). Les critères de jugement secondaires étaient les taux de grossesses biochimiques, le taux de grossesses évolutives à 12 SA, le taux de fausse couche spontanée et le taux de malformations congénitales. Résultats : au total 543 ont été incluses de manière rétrospective pour notre analyse dont 306 dans le groupe MPV « progestérone micronisée intra vaginale » et 237 dans le groupe « dydrogesterone ». Le taux de naissance vivante était de 21,6% et 18,6% respectivement dans le groupe MPV et dydrogesterone (p=0,39). Le taux de grossesse évolutive était de 21,9% dans le groupe MPV et 20,7% dans le groupe dydrogesterone (p=0,73). Le taux de fausse couche spontanée était comparable entre les deux groupes soit de 4,2% dans le groupe MPV et 3,8% dans le groupe dydrogesterone (p=0,79). Enfin il n’y avait pas de différence significative en terme de malformations congénitales entre les deux groupes (p= 0,15). Conclusion : la dydrogesterone semble être aussi efficace que la progestérone intra vaginal micronisée en soutien lutéal en FIV avec un profil fœtal sécuritaire et une voie d’administration limitant les effets indésirables. |
Résumé en anglais | Introduction : luteal support in In Vitro Fertilization (IVF) increases chances of pregnancy. Intra-vaginal micronized progesterone is the most commonly used method of luteal support but has many disadvantages related to its mode of administration. The main objective of this study is to compare the rate of live births between dydrogesterone and intra vaginal micronized progesterone in luteal support in IVF. Subjects and methods : this study was a typical before-after comparative analysis based on data from a retrospective mono-centric cohort including patients who benefited from a fresh embryo transfer after IVF in the Reproductive Medicine Department of the university hospital of Angers between 01/01/2018 and 30/09/2019. Following a change of practice in the department, the luteal support in IVF was carried out by intra-vaginal micronized progesterone (800 mg/day) for the period from 01/01/18 to 14/01/19, then by dydrogesterone (30 mg per day) from 15/01/19 to 30/09/19. The primary endpoint was the live birth rate (LV). The secondary endpoints were biochemical pregnancy rates, live birth rate at 12 weeks of amenorrhea , spontaneous miscarriage rate, and rate of congenital malformations. Results : a total of 543 patients were retrospectively included in our analysis, of which 306 were in the intravaginal micronized progesterone MPV group and 237 in the dydrogesterone group. The live birth rate was 21.6% and 18.6% respectively in the MPV and dydrogesterone group (p=0.39). The live pregnancy rate was 21.9% in the MPV group and 20.7% in the dydrogesterone group (p=0.73). The rate of spontaneous miscarriage was comparable between the two groups: 4.2% in the VMP group and 3.8% in the dydrogesterone group (p=0.79). There was no significant difference in terms of congenital malformations between the two groups (p=0.15). Conclusion : dydrogesterone appears to be as effective as micronized intravaginal progesterone in luteal support |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 47 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2021-03-12 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2021ANGE031M |