Etude comparative d'éfficience entre néphrectomie partielle après radioembolisationen salle hybride et néphrectomie sans radioembolisation préalable
Titre | Etude comparative d'éfficience entre néphrectomie partielle après radioembolisationen salle hybride et néphrectomie sans radioembolisation préalable |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Corbery Blaise |
Directeurs | Bigot Pierre |
Année | 2021 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/15009141/2021MCEM12845/fichier/12845F.pdf |
Mots-clés | cancer du rein, néphrectomie partielle, radioembolisation, Salle hybride |
Résumé | Introduction : la néphrectomie partielle est le traitement de référence pour les tumeurs rénales de moins de 7 cm. Une nouvelle technique consistant à une radioembolisation tumorale hyper-sélective précédant la néphrectomie partielle laparoscopique a été développée au CHU d'Angers en mai 2015. Il y a un double objectif. Le premier est de permettre la résection de la tumeur en évitant le clampage vasculaire et donc son ischémie associée. Le second est de colorer la tumeur par Bleu Patenté permettant un repérage aisé. L'objectif de cette étude visait à comparer l’efficience entre une néphrectomie partielle avec radioembolisation préalable (NPLRE) et une néphrectomie partielle sans radioembolisation préalable (NPSRE). Matériels et Méthodes : nous avons étudié les patients ayant bénéficié d'une néphrectomie partielle au sein d'un centre et via la base nationale UroCCR. Pour le bras des NPLRE, 50 patients opérés du 27/11/15 au 19/05/17 ont été inclus. Pour le bras des NPSRE, 51 patients opérés du 15/01/14 au 02/02/17 ont été inclus. La comparaison a eu lieu sur les données des patients et des tumeurs, ainsi que sur les données peropératoires et postopératoires. Le critère de jugement principal était l'efficience prenant en compte 4 critères de morbi mortalité (complications post opératoires sévères, récidive locale, métastases, décès) rapportés au coût moyen de l’hospitalisation. Résultats : la NPLRE entraîne moins de complications post opératoires sévères (2% versus 22%, p=0,006), tout en réduisant les coûts hospitaliers de plus de 37% par patient (5377 euros versus 8593 euros, p<0,0001). Les taux de récidives et de progressions métastatique n'étaient significativement pas différents entre les deux groupes mais une tendance se dessinait en défaveur du groupe NPLRE (respectivement 10% versus 2% et 4% versus 0%). Le taux de décès aux dernières nouvelles n'était significativement pas différent mais il y avait une nette tendance en défaveur du groupe NPSRE (0% versus 10%). Conclusion : Nous retrouvons une efficience supérieure de la NPLRE par rapport à la NPSRE pour des tumeurs rénales de moins de 7 cm. Une étude multicentrique, avec deux bras comportant seulement des procédures coelioscopiques, et un suivi des patients plus long, serait nécessaire pour confirmer ces résultats qui présentent quelques biais. |
Résumé en anglais | Introduction : partial nephrectomy is the standard treatment for renal tumors smaller than 7 cm. A new technique consisting of hyper-selective tumor radioembolization prior to laparoscopic partial nephrectomy was developed at the CHU of Angers in May 2015. It has a double objective. The first is to allow resection of the tumor while avoiding vascular clamping and thus its associated ischemia. The second is to stain the tumor with Patented Blue for easy identification. The objective of this study was to compare the efficiency between a partial nephrectomy with prior radioembolization (NPLRE) and a partial nephrectomy without prior radioembolization (NPSRE). Material and Methods : we studied patients who had undergone partial nephrectomy at one center and via the national UroCCR database. For the NPLRE, 50 patients operated from 27/11/15 to 19/05/17 were included. For the NPSRE, 51 patients operated from 15/01/14 to 02/02/17 were included. The comparison was performed on patient and tumor data, as well as intraoperative and postoperative data. The main evaluation criterion was efficiency, including 4 morbidity/mortality criteria (severe postoperative complications, local recurrence, metastases, death) correlated to the average cost of hospitalization. Results : NPLRE leads to fewer severe postoperative complications (2% versus 22%, p=0.006), while reducing hospital costs by more than 37% per patient (5377 euros versus 8593 euros, p<0.0001). The rates of recurrence and metastatic progression were not significantly different between the two groups, but there was a trend against the NPLRE group (10% versus 2% and 4% versus 0%, respectively). The death rate at last news was not significantly different but there was a clear trend against the NPSRE group (0% versus 10%). Conclusion : we find a higher efficiency of the NPLRE compared to the NPSRE for renal tumors smaller than 7 cm. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 49 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2021-02-05 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2021ANGE024M |