Étude de la prescription d'une corticothérapie orale de courte durée dans les pathologies aiguës saisonnières de la sphère ORL et voies respiratoires supérieures

TitreÉtude de la prescription d'une corticothérapie orale de courte durée dans les pathologies aiguës saisonnières de la sphère ORL et voies respiratoires supérieures
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursSommet Pierre
DirecteursGarnier François
Année2021
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20080915/2021MCEM12841/fichier/12841F.pdf
Mots-clésaffections ORL, corticoïdes
Résumé

L'objectif de cette étude est d'évaluer directement auprès des prescripteurs la fréquence et les déterminants de la prescription de corticothérapies en cures courtes dans les affections aiguës virales de la sphère ORL. Les médecins généralistes ont été interrogés via un questionnaire dématérialisé entre septembre et novembre 2020. Nous avons adressé un total de 1104 questionnaires à des médecins généralistes du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe. Nous avons reçu 143 réponses soit un taux de réponse de 13%. En matière de fréquence de prescription, 78% des médecins sont concernés, chiffre comparable aux quelques études réalisées sur le sujet. Le résultat le plus frappant de l'étude est que seulement 15% des médecins en prescrivent régulièrement. Pour ce qui est des objectifs de la prescription, nous dégageons deux buts majoritaires : l'amélioration plus rapide et le soulagement de l'irritation. Les prescripteurs sont plus prudents dans leur approche thérapeutique avec les patients âgés ou polypathologiques. Les freins majeurs à la prescription sont le risque infectieux suivi du diabète. Les troubles psychiatriques, les ulcères gastro-duodénaux et les fragilités osseuses sont également des freins importants. Les médecins généralistes, dans leur grande majorité, suivent les recommandations de bonnes pratiques. Pourtant, la plupart des médecins généralistes déclarent suivre principalement leur expérience personnelle pour 75% d'entre eux. La posologie est plus élevée que dans d'autres études traitant du sujet, à un milligramme par kilo pour 71% des interrogés. Pourtant, la grande majorité des médecins généralistes n'a pas rencontré d'effets indésirables dans le cadre de ces prescriptions Notre étude révèle un cadre de prescription basé sur l'expérience qui semble renforcé par une très faible fréquence d'effets indésirables rencontrés par les prescripteurs. La prévalence de ce sujet justifie qu'il puisse y avoir une véritable évaluation à grande échelle, auprès de patients en ambulatoire et des médecins non-hospitaliers.

Résumé en anglais

The objective of this study is to directly evaluate nearby prescribers the frequency and determinants of the prescription of corticosteroid therapy in short term use in acute viral diseases in upper respiratory tract. General practitioners were asked by a dematerialized questionnaire between September and November 2020. We sent a total of 1104 questionnaires to general practitioners in Maine-et-Loire, Mayenne and Sarthe. We received 143 responses for a response rate of 13%. In terms of prescription frequency, 78% of doctors are concerned, a figure comparable to the few studies carried out on the subject. Most striking result of this study is that only 15% of doctors prescribe it regularly. Regarding the objectives of the prescription, we identify two main goals: faster improvement and relief of irritation. Prescribers are more careful in their therapeutic approach with elderly or multiple pathological patients. The major impediment to prescription is the risk of infection followed by diabetes. Psychiatric disorders, peptic ulcers and bone fragility are also major obstacles. General practitioners, in their great majority, follow the recommendations of good practice. However, most general practitioners say they mainly follow their personal experience for 75% of them. The median prednisolone equivalent daily dose is 1mg per kilo for 71% of those questioned, higher than over studies interested in this subject. However, the vast majority of general practitioners have not encountered adverse effects in the context of these prescriptions. Our study reveals an experience-based prescribing frame that appears to be reinforced by a very low frequency of adverse effects encountered by prescribers. The prevalence of this subject justifies that there can be a real large-scale evaluation, with outpatients and non-hospital doctors.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages41
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2021-01-28
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2021ANGE021M