Implantation et évaluation à 9 mois d’une consultation spécialisée de « Médecine interne de la femme enceinte »
Titre | Implantation et évaluation à 9 mois d’une consultation spécialisée de « Médecine interne de la femme enceinte » |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Delattre Estelle |
Directeurs | Biquard Florence |
Année | 2020 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/15009144/2020MDEMI12549/fichier/12549F.pdf |
Mots-clés | consultation, Médecine interne, Médecine obstétricale, pratique et organisation des soins. |
Résumé | Introduction : depuis plus de vingt ans s’est développé un exercice particulier de la médecine interne nommé médecine interne de la femme enceinte (1). Il s’appuie sur la collaboration des médecins internistes (MI) avec les gynécologues obstétriciens (GO) dans le but d’assurer une prise en charge globale des pathologies associées à la grossesse (2). L’objectif de notre étude était d’implanter et d’évaluer à 9 mois, la mise en place d’une consultation « médecine interne de la femme enceinte » dans notre CHU. Méthodes : cette étude descriptive rétrospective monocentrique, s’est déroulée entre le 2 novembre 2019 et le 21 juillet 2020, ces consultations ont été réalisées dans le service de Gynécologie Obstétrique de novembre à juin, puis dans le service de Médecine Interne du CHU d’Angers de juin à fin juillet par la même consultante, auteure de ce travail. Résultats : sur cette période de 9 mois, le nombre de prises de rendez-vous a été de 33 avec 32 consultations réalisées pour 27 patientes, soit 5 patientes qui ont étaient vues à 2 reprises. Les patientes étaient adressées pour la grande majorité par les GO pour 82% dont principalement ceux du CHU d’Angers (71,4%). Il s’agissait d’autres spécialistes du CHU dans 18% des cas (néphrologues, dermatologues et internistes) et seulement un médecin généraliste. Les principaux motifs concernaient : des fausses couches précoces récurrentes (FCPR) pour 21,2%, un retard de croissance in utero (RCIU) pour 21,2%, des anomalies du bilan immunologique, découvertes le plus souvent dans l’exploration d’un RCIU, dans 18,2% des cas. Un diagnostic a pu être apporté dans 76% des cas avec une prise en charge thérapeutique adaptée. Les diagnostics retenus étaient variés : syndrome des antiphospholipides (SAPL) obstétrical, hypertension artérielle (HTA), carence en vitamine B12, carence martiale, carence en vitamine C et phénomène de Raynaud. Conclusions : cette consultation spécialisée nous a permis d’établir des diagnostics variés, notamment celui du SAPL obstétrical et d’entamer une prise en charge adaptée. Nous allons donc poursuivre cette collaboration avec le maintien de cette consultation au sein du service de médecine interne. |
Résumé en anglais | Introduction : for more than twenty years, a particular practice of internal medicine has developed, called internal medicine of pregnant women (1). It relies on the cooperation of internist medicine specialist (IM) with obstetricians gynecologists (OG) in order to provide comprehensive management of diseases associated with pregnancy (2). The objective of our study was to implement and evaluate at 9 months, the setting up of an "internal medicine of pregnant women" consultation in our university hospital. Methods : this single-center retrospective descriptive study, took place between November 2, 2019 and July 21, 2020, these consultations were carried out in the Obstetrics Gynecology department from November to June, then in the Internal Medicine department of the University Hospital of Angers from June to the end of July by the same consultant, author of this work. Results : over this 9-month period, the number of appointments made was 33 with 32 consultations carried out for 27 patients, including 5 patients who were seen twice. The vast majority of patients were referred by OGs for 82%, mainly those of Angers University Hospital (71.4%). These were other specialists from the CHU in 18% of cases (nephrologists, dermatologists and internists) and only a general practitioner. The main reasons concerned : recurrent early miscarriages for 21.2%, intra-uterine growth retardation (IUGR) for 21.2%, abnormalities in the immunological workup, most often discovered in the exploration of an IUGR, in 18.2% of cases. A diagnosis was made in 76% of cases with appropriate therapeutic management. The diagnoses retained were varied: obstetric antiphospholipid syndrome (APS), arterial hypertension, vitamin B12 deficiency, iron deficiency, vitamin C deficiency and Raynaud's phenomenon. Conclusions : this specialized consultation allowed us to establish various diagnoses, in particular that of obstetrical SAPL and to start appropriate care. We will therefore continue this collaboration with the maintenance of this consultation within the internal medicine department. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 45 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2020-09-30 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2020ANGE154M |