Comment augmenter la couverture vaccinale contre l’encéphalite japonaise chez les voyageurs occidentaux allant en zone endémique ?
Titre | Comment augmenter la couverture vaccinale contre l’encéphalite japonaise chez les voyageurs occidentaux allant en zone endémique ? |
Type | Thèse d'exercice : Pharmacie |
Auteurs | Fievet Henri |
Directeurs | Apaire-Marchais Véronique |
Année | 2021 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20102768/2021PPHA12521/fichier/12521F.pdf |
Mots-clés | Asie, Encéphalite Japonaise, Flavivirus, médecine des voyages, Moustique, Tourisme, vaccin |
Résumé | L’Encéphalite Japonaise (EJ) cause chaque année des dizaines de milliers de morts. La maladie provient d'un Flavivirus, transmis par les moustiques, appartenant à la même famille que les virus Zika, de la dengue ou de la fièvre jaune. La plupart des personnes infectées par l’EJ sont asymptomatiques. Cependant, parmi celles qui présentent des symptômes, 1/3 meurent et la moitié des survivants souffrent de séquelles neurologiques persistantes. Toute personne voyageant en Asie peut être en danger quelle que soit la saison ou la durée du voyage. Il n'y a pas de traitement antiviral spécifique. Hormis la protection personnelle antivectorielle, la protection la plus efficace contre l'encéphalite japonaise est la vaccination. L'Asie est une destination privilégiée par le tourisme occidental. À titre d'illustration, en 2015, 3% de la population française s'est rendue dans les pays d'endémie asiatique à l'EJ et moins de 1% était immunisée contre le virus. Cette observation s'étend à tous les pays occidentaux. Afin de comprendre cette inquiétante situation, une enquête sur les voyageurs français a été réalisée pour analyser les barrières à la vaccination. Le manque d'information sur la maladie et les recommandations limitées semblent être en grande partie à l’origine du faible taux de vaccination contre l'encéphalite japonaise. Plusieurs actions seraient à mettre en place afin d’augmenter la couverture vaccinale : sensibiliser les autorités sanitaires, les professionnels de santé et les voyageurs à la vaccination. La déclaration de nouveaux cas de voyageurs, ayant contracté le virus, et l’apport d’informations lors des congrès internationaux et nationaux devraient permettre l'élaboration de nouvelles recommandations par les institutions de santé et en particulier le Center for Diseases Control. olUne campagne de communication numérique destinée aux voyageurs pourrait être développée afin de les encourager à consulter un professionnel de santé avant leur voyage. |
Résumé en anglais | You may or may not be familiar with Japanese Encephalitis (JE) yet it causes tens of thousands of deaths every year. The disease stems from a mosquito-borne virus from the same family as those carrying Zika and Dengue or fever. Most people infected with JE are asymptomatic. However out of those who do show symptoms 1/3 die and 1/2 of survivors suffer from persistent neurological sequelae. Anyone travelling to Asia may be at risk whatever the season or the duration of the trip. There is no specific antiviral treatment. The most effective protection against JE is the vaccination. Asia is a popular destination for western tourism. To illustrate, in 2015, 3% of the French population travelled to Asian endemic countries for JE. Less than 1% were immune to the virus. This observation extends to all western countries. A survey on French traveler has been done to analyze the barriers of the vaccination. The lack of information on the disease and the limited guidelines were the main cause behind the low JE vaccination rate. Active measures to respond to the problem are as follows; to raise awareness on the vaccination amongst health authorities, Health Care Providers (HCP) and travelers. Reporting new cases of infected JE travelers and informing international and national congresses should enable the development of guidelines from health institutions and especially the CDC (Center for disease Control and Prevention). This work is conducted through the medical affairs. Then we must operate to the HCPs who are following the guidelines. The goal is to educate them to a little-know but devastating disease to better advice their patient. To conclude, we must promote a digital communication campaign aimed at travelers. The reason for this is to encourage them to consult an HCP before their trip. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 95 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en pharmacie |
Date de soutenance | 2020-09-18 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Sciences Pharmaceutiques et d'Ingénierie de la Santé |
Numéro national | 2021ANGE004P |