Evaluation de la place du médecin traitant dans le suivi à moyen et long terme des patients traités en oncologie pédiatrique
Titre | Evaluation de la place du médecin traitant dans le suivi à moyen et long terme des patients traités en oncologie pédiatrique |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Contant Pierre |
Directeurs | Pellier Isabelle |
Année | 2020 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20092211/2020MCEM12440/fichier/12440F.pdf |
Mots-clés | Enfants guéris, médecin généraliste, Oncologie pédiatrique, Suivi à long terme |
Résumé | Les progrès thérapeutiques en oncologie pédiatrique ont permis de porter la survie à cinq ans, pour tous types de cancer confondus, à 80%, permettant à un nombre croissant d’enfants d’être guéris et d’atteindre l’âge adulte. Le nombre d’adultes ayant eu un cancer dans l’enfance est aujourd’hui estimé à environ 50000 personnes. Le rôle du médecin généraliste dans certains aspects du suivi des patients atteints de cancer est amené à se développer. Notre première étude est descriptive, transversale, réalisée entre août 2019 et décembre 2019. Nous avons interrogé les médecins généralistes de Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe, sur leurs connaissances, pratiques en oncologie pédiatrique et leurs motivations sur un suivi à long terme des patients traités en oncologie pédiatrique. 100 médecins généralistes ont répondu à ce questionnaire. Le taux de réponse était de 7.1%, avec un âge médian des répondeurs de 44.7 ans. Nous nous sommes aussi intéressé aux dossiers des patients de CAPDAC (Cancers Pédiatriques, du Diagnostic à l’Après Cancer), s’intéressant aux séquelles induites par les traitements sur l’inter région Grand Ouest. Entre le 01/01/2012 et le 31/12/2014, 1026 patients ont été enregistrés avec des données de suivi à 5 ans après la fin du traitement. Le recueil des donnés s’est arrêté en décembre 2019. Ces données nous ont permis de circoncire le type de séquelles de ces enfants et d’envisager un suivi par le médecin généraliste. Cette étude met en évidence des connaissances incomplètes des médecins généralistes : 5.1% des répondeurs se sentent bien formés sur le thème de l’oncologie pédiatrique et 46.9% ont participé à une formation médicale continue sur ce thème. Leur motivation est cependant satisfaisante avec 65.3% des répondeurs qui se sentent aptes pour la réalisation du suivi à long terme. Dans notre étude, 75.5% considèrent les échanges entre la ville et l’hôpital insuffisants. Pour la réalisation de ce suivi, 65.3% des généralistes réclament un plan de surveillance spécifique. Lorsque l’on compare les généralistes ayant un adulte guéri d’un cancer dans l’enfance dans leur patientèle et ceux qui n’en ont pas, il existe une différence significative concernant leur âge et leurs années de pratique, ainsi que sur leur qualité de formation continue. La relation privilégiée du médecin généraliste avec le futur adolescent/adulte, prioritaire pour la poursuite des soins à long terme, se doit d’être appuyée par la mise en place d’outils d’échanges et d’information avec les centres de traitement initial, impératifs pour la réalisation d’un suivi coordonné et optimal. |
Résumé en anglais | Therapeutic advances in pediatric oncology have made it possible to increase survival to five years for all types of cancer to 80%, allowing a growing number of children to be cured and reach adulthood. The number of adults who have had cancer in childhood is now estimated at around 50,000. The role of the general practitioner in certain aspects of the follow-up of cancer patients is set to develop. Our first study is descriptive, cross sectional, carried out between August 2019 and December 2019. We questioned general practitioners in Maine et-Loire, Mayenne and Sarthe, on their knowledge, practices in pediatric oncology and their motivations on a long-term follow-up of patients treated in pediatric oncology. 100 general practitioners responded to this questionnaire. The response rate was 7.1%, with a median responder age of 44.7 years. We were also interested in the files of CAPDAC patients (Pediatric Cancers, from Diagnosis to Post Cancer), focusing on the sequelae induced by treatments in the West region. Between 01/01/2012 and 12/31/2014, 1026 patients were recorded with follow-up data at 5 years after the end of treatment. Data collection stopped in December 2019. We were able to circumcise the type of sequelae of these children and to consider follow-up by the general practitioner. This study shows the incomplete knowledge of general practitioners: 5.1% of respondents feel well trained on the subject of pediatric oncology and 46.9% have participated in continuing medical training on this subject. Their motivation is however satisfactory with 65.3% of the respondents who feel able to carry out long-term follow-up. In our study, 75.5% consider the exchanges between the city and the hospital insufficient. To carry out this monitoring, 65.3% of general practitioners require a specific monitoring plan. When we compare GPs with an adult cured of childhood cancer in their patient group and those who do not, there is a significant difference in their age and years of practice, as well as in their quality of formation. The privileged relationship of the general practitioner with the future adolescent / adult, a priority for the continuation of long-term care, must be supported by the setting up of exchange and information tools with the initial treatment centers, imperative for the realization of a coordinated and optimal follow-up. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 113 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2020-09-16 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2020ANGE117M |