Quelle langue inclusive pour le droit ? : étude comparative des intérêts et enjeux de l’utilisation en droit de quatre formes linguistiques d’inclusivité : les termes épicènes, la parité linguistique, le point médian, le système al.

TitreQuelle langue inclusive pour le droit ? : étude comparative des intérêts et enjeux de l’utilisation en droit de quatre formes linguistiques d’inclusivité : les termes épicènes, la parité linguistique, le point médian, le système al.
TypeMémoire de Master
AuteursMascarenhas Elena
DirecteursBracchi Enrica, Etiemble Angelina
Année2020
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/19006605/2020HMEG12405/fichier/12405F.pdf
Mots-clésEgalité, féminisme, Genre, jurilinguistique, langage juridique, langue juridique, LGBTQI+, neutre, non-binaire
Date de soutenance2020-09-07
Résumé

Les débats politiques français sur la rédaction des textes juridiques et administratifs s’emparent depuis quelques années de ce qui est couramment appelé « écriture inclusive ». Quelques pistes vers une rédaction de la langue juridique française qui soit non-sexiste et plus inclusive au regard des différentes orientations et identités de genre existantes sont alors proposées dans ce mémoire. Au regard de la diversité des courants féministes et queer, ainsi que de leur conséquentes différences de revendications concernant l’égalité et l’inclusion, cette recherche établit une comparaison entre différentes formes linguistiques d’inclusivité proposées : les termes épicènes, la parité linguistique, le point médian, le « système al ». Sont d’abord présentés les choix méthodologiques de la démarche interdisciplinaire (linguistique, sociologie, droit) qui ont mené à croiser des sources doctrinales ou institutionnelles avec la réalisation d’entretiens compréhensifs auprès d’associations féministes et queer (1). Sur cette base, les enjeux, intérêts et limites des quatre formes linguistiques d’inclusivité précitées sont comparés dans une étude de cas qui porte sur les articles L.1225-3, L.1225-4 et L.1225-4-1 du Code du Travail (2). Sont finalement étudiés les enjeux d’une transformation linguistique plus égalitaire et inclusive dans l’ensemble de la langue juridique (3).

Résumé en anglais

The French political debates on the drafting of legal and administrative texts have for several years taken hold of what is commonly called "inclusive writing". A few avenues towards a non-sexist and more inclusive drafting of the French legal language with respect to the different existing orientations and gender identities are therefore proposed in this document. In view of the diversity of feminist and queer perspectives, as well as their consequent differences in claims regarding equality and inclusion, this research establishes a comparison between different linguistic forms of inclusiveness proposed: the epicene terms, linguistic parity, the midpoint, the "al system". First, the methodological choices of the interdisciplinary approach (linguistics, sociology, law) are presented, which led to the crossing of doctrinal or institutional sources with the realization of comprehensive interviews with feminist and queer associations (1). On this basis, the stakes, interests and limits of the four linguistic forms of inclusiveness mentioned above are compared in a case study which deals with articles L.1225-3, L.1225-4 and L.1225-4-1 of the french Labour Code (2). Finally, the stakes of a more egalitarian and inclusive linguistic transformation in the legal language as a whole are studied (3).

Langue de rédactionFrançais
Nb pages128
Diplôme

Master Études sur le genre

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines