Les universités françaises doivent-elles imposer des frais de scolarité plus élevés aux étudiants internationaux ?

TitreLes universités françaises doivent-elles imposer des frais de scolarité plus élevés aux étudiants internationaux ?
TypeMémoire de Master
AuteursLibault Jessica
DirecteursStona Catherine
Année2013
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20073719/20132MLEC1199/fichier/1199F.pdf
Mots-clésdifférenciation, enseignement supérieur, étudiants internationaux, financement, frais de scolarité, université
Date de soutenance2013-09-26
Résumé

A l'heure où la connaissance prend une place grandissante dans la société, l’enseignement supérieur français doit continuer son évolution et faire face à 3 enjeux majeurs : accroître les effectifs des universités tout en maintenant la qualité des formations dispensées, participer à la compétition accrue entre les pays pour attirer les étudiants internationaux et nationaux et enfin trouver un juste équilibre entre financement public et financement privé. Car chacun de nous peut le constater, jamais les idées n'ont circulé aussi vite, jamais les enseignants-chercheurs n'ont été aussi mobiles, jamais les étudiants n'ont été aussi nombreux à choisir de se former dans une autre nation que la leur. L'internationalisation de la vie universitaire est une évidence. Aller contre ce mouvement, ce serait aller contre l’évolution de l’enseignement mais aussi contre la vocation même des universités, qui sont par nature des lieux de rencontre et de diffusion du savoir. La France a comblé le retard qu’elle avait sur un grand nombre de pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) quelques décennies auparavant en matière d’éducation de sa population. Néanmoins, si les universités françaises ont longtemps affiché un système universitaire exemplaire au niveau de leurs frais de scolarité peu élevés, elles semblent aujourd’hui être victimes de leurs financements et leur système est donc fortement remis en cause ces derniers temps. Car, on l’a bien compris, l’équilibre entre financement privé et financement public d’une part, et la capacité des pays à fournir différentes formes d’aides publiques pour les établissements du supérieur d’autre part, sont deux facteurs qui aident à expliquer les grandes disparités dans les approches du financement. Il devient donc urgent de trouver un juste équilibre. Dans un contexte où l'État cherche à réduire son train de vie, où les établissements d'enseignement supérieur doivent trouver de nouvelles sources de financement et où l'économie de la connaissance est devenue une priorité stratégique, la question d’une éventuelle différenciation des frais de scolarité pour les étudiants internationaux mérite d'être mise sur la table.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages69
Diplôme

Master Langues étrangères appliquées

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines