Etat des lieux de la consultation préconceptionnelle en médecine générale dans les Pays de la Loire

TitreEtat des lieux de la consultation préconceptionnelle en médecine générale dans les Pays de la Loire
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursDubois Charline, Préau Cloé
DirecteursLavigne Emmanuelle
Année2019
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20082503/2019MCEM11619/fichier/11619F.pdf
Mots-clésacide folique, consultation préconceptionnelle, désir parental, médecins généralistes
Résumé

Introduction : la prévention préconceptionnelle est essentielle pour limiter la morbidité materno-fœtale. L’objectif principal de notre étude était de réaliser un état des lieux de la prévention préconceptionnelle réalisée par les médecins généralistes des Pays de la Loire.

Méthodes : il s’agissait d’une étude quantitative, transversale et descriptive, par questionnaire informatisé anonyme, transmis par mail via l’URML aux médecins généralistes des Pays de la Loire, d’avril à juin 2019. Un rappel a été fait via les conseils de l’ordre départementaux du Maine et Loire, de la Mayenne et de la Vendée (refus de la Sarthe).

Résultats : 194 questionnaires ont été recueillis, dont 35 ont été exclus car trop incomplets et 159 ont été analysés. 65% des médecins faisaient 2 ou plus de 2 consultations de désir de grossesse par mois. 72% des médecins connaissaient les désirs parentaux de leurs patientes, versus 19% pour les désirs parentaux de leurs patients. 14% des médecins pensaient être intrusifs lorsqu’ils interrogeaient les désirs parentaux. 54% d’entre eux connaissaient les désirs parentaux de leurs patientes. 10% des médecins connaissaient une alternative à la visite prénuptiale. 25% des médecins connaissant la CPC, connaissaient toutes les sérologies ainsi que le groupe sanguin de leur patiente avant leur grossesse, versus 8.5% parmi les médecins ne la connaissant pas (p-value=0.039). 27% des médecins estimaient que moins de 25% de leurs patientes avaient reçu de l’acide folique en préconceptionnel et 35% d’entre eux estimaient que plus de 50% de leurs patientes en avaient reçu. Aucune différence significative sur la pratique en fonction des modalités de la réalisation de la prévention préconceptionnelle (consultation dédiée ou suivi) n’a été observée. Les principaux freins à la CPC étaient : l’oubli 44%, sa réalisation par un autre professionnel 28%, le manque de temps 26% et le profil de la patiente 21%.

Conclusion : la prévention préconceptionnelle n’était que partiellement faite. Un travail de sensibilisation et de formation auprès des médecins généralistes et des patients semble nécessaire. Elle ne se fait pas seulement par une CPC, mais au cours du suivi des patients également.

Résumé en anglais

Introduction : preconception care is essential to limit maternal and fetal morbidity. The main objective of our study was to take stock of preconception care achieved by general practitioners (GPs) from Pays de la Loire.

Methods : it was about a quantitave, cross-disciplinary and descriptive study. It was using an anonymous and computerised questionnaire sent by email through the URML (Regional Union of Independent Physicians) to GPs from Pays de la Loire from April to June 2019. A reminder has been sent through the County Council of the Medical Order of Maine et Loire, la Mayenne and la Vendée (refusal of the Sarthe County Council).

Results : 194 questionnaires were gathered, of which 35 were excluded because of a lack of information and 159 were analysed. 65% of GPs were doing 2 or more than 2 consultations per month about the desire of pregnancy. 72% of GPs knew the parental desires of their female patients versus 19% for the parental desires of male patients. 14% of the GPs thought to be instrusive when asking about parental desires and 54% of them knew the parental desires of their female patients. 10% of the GPs knew an alternative to prenuptial examination. 25% of the GPs knew the PPC (preconception consultation) all the serology and the blood type of their female patients before their pregnancy versus 8.5% among the GPs who would not (p-value=0.039). 27% of the GPs estimated that less than 25% of their female patients had received folic acid during their preconception period and 35% of them estimated that more than 50% of their female patient had. No significant difference was observed over the practice depending on the methods of preconception care achievement (dedicated consultation or follow-up). The main obstacles for PCC were : an oversight (44%), its achievement by another collegue (28%), a lack of time (26%) and the female patient profile (21%).

Conclusion : preconception care was partially done. Awareness and training campain for GPs and patients seems necessary. It is not only done through a PCC but also during the patients follow-up.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages35
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2019-12-20
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2019ANGE261M