Motivations et freins à la délivrance de l'information à propos du don d'organe par les médecins généralistes de la Sarthe, la Mayenne et le Maine-et-Loire.

TitreMotivations et freins à la délivrance de l'information à propos du don d'organe par les médecins généralistes de la Sarthe, la Mayenne et le Maine-et-Loire.
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursHebert Marjorie
DirecteursDube Laurent
Année2019
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/15008644/2019MCEM11550/fichier/11550F.pdf
Mots-cléscommunication, Don d'organe, médecin généraliste
Résumé

Introduction : la liste des patients en attente de greffe ne cesse de s’allonger plus vite que celle des patients greffés. L’opposition reste un des obstacles principaux que ce soit celle du patient ou celle de la famille. Il a été prouvé que l’information permet de la diminuer. Un décret du Code de Santé Publique demande aux médecins généralistes de s’assurer que les jeunes de 16 à 25 ans ont bien reçu l’information minimale à propos du don d’organe. Le but de cette étude est de connaitre la position des médecins généralistes face à cette mission.

Méthodes : c’est une étude quantitative, descriptive, interrogeant les médecins généralistes des départements du Maine et Loire, de la Sarthe et de la Mayenne. Un questionnaire en ligne leur a été adressé.

Résultats : sur 1317 médecins contactés, 245 réponses ont été recueillies. Parmi les interrogés, 94.6 % des interrogés n’a pas connaissance du décret du Code de Santé Publique. Par contre, 74.7 % des répondants pensent que cette mission leur incombe et 77.5 % sont motivés pour transmettre l’information à propos du don d’organe. Les freins principaux sont le manque de temps (79 %) et le nombre de sujet à aborder en consultation (77.2 %). Concernant les moyens de communication, 61.2 % des praticiens souhaiteraient pouvoir mettre de l’affichage en salle d’attente pour susciter les questions. Enfin les praticiens interrogés pensent manquer de connaissance sur le sujet (77.7 %) et souhaiteraient un complément de formation par le bais de soirée FMC (59.6 %) ou d’exposé lors des journées de formation de médecine générale (69.6 %).

Conclusion : malgré l’ignorance fréquente du décret du Code de Santé Publique, la majorité des médecins répondants le trouvent justifié et sont motivés pour participer à l’information à propos du don d’organe. Le manque de temps et la diversité des sujets à aborder en consultation sont des freins importants. Ils préfèreraient que la discussion vienne des patients, suite un affichage en salle d’attente par exemple. Pour pouvoir répondre au mieux à ces questions, ils sont demandeurs de formations supplémentaires.

Résumé en anglais

Introduction : the list of patients awaiting transplantation continues to grow faster than the number of transplant patients. Patient and family opposition remains one of the main obstacles. It has been proven that information can reduce it. A decree of the French public Health Code requires general practitioners to ensure that young people aged 16 to 25 have received the minimum information about organ donation. The purpose of this study is to know the position of general practitioners in this mission.

Methods : this is a quantitative, descriptive study, interviewing general practitioners in the departments of Maine and Loire, Sarthe and Mayenne. An online survey was sent to them.

Results : among the 1317 physicians contacted, 245 responses were collected. Among those surveyed, 94.6% of respondents are not aware of the decree of the French Public Health Code. But, 74.7% of respondents think that this mission is their responsibility and 77.5% are motivated to transmit information about organ donation. The main obstacles are the lack of time (79%) and the number of topics in consultation (77.2%). Regarding the means of communication, 61.2% of practitioners would like to be able to put the display in the waiting room to raise questions. Lastly, the surveyed practitioners think they are not familiar with the subject (77.7%) and would like additional training by evening formations (59.6%) or presentations during the general medicine training days (69.6%).

Conclusion : despite the frequent ignorance of the decree of the French Public Health Code, the majority of responding physicians find it justified and are motivated to participate in information about organ donation. The lack of time and the diversity of the topics to be discussed in consultation are important brakes. They would prefer that the discussion come from the patients, after a display in the waiting room for example. To have a better response to these questions, they are seeking additional training.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages67
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2019-11-19
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2019ANGE227M