Prescription des antalgiques de palier 3 : représentations des personnes âgées en ambulatoire
Titre | Prescription des antalgiques de palier 3 : représentations des personnes âgées en ambulatoire |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | L'huillier Marie-Lys, Brard Baptiste |
Directeurs | Ghali Maria, Cade-Bisson Charline |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/16011017/2019MDEMG11478/fichier/11478F.pdf |
Mots-clés | ambulatoire, Morphine, Personnes âgées |
Résumé | Introduction : la France observe depuis plusieurs années une augmentation de l’espérance de vie et une amélioration de l’état de santé de sa population, notamment pour les patients âgés de plus de 75 ans. On constate par ailleurs en médecine générale, une part importante de patients âgés douloureux non ou insuffisamment traités. Dans ce contexte, de nombreux traitements à visée antalgique peuvent être utilisés, dont les traitements morphiniques. Différentes études se sont intéressées aux représentations de la morphine chez la population générale, mais la population âgée de plus de 75 ans était faiblement représentée. L’objectif de cette étude visait à explorer les représentations de patients naïfs en morphine, de plus de 75 ans, au sujet de traitements par opioïdes forts. Méthode : il s’agissait d’une étude qualitative par analyse thématique de contenu au moyen d'entretiens individuels semi dirigés, réalisés auprès de personnes âgées de plus de 75 ans consultant dans des cabinets de médecine générale. L’ensemble de l’étude a été réalisée au sein de la subdivision d’Angers, après avoir obtenu le consentement écrit des participants. Résultats : dix-neuf entretiens ont été réalisés au total. La saturation des données a été obtenue au seizième. La relation de confiance entre le patient et son médecin généraliste était le sentiment le plus représenté, avec pour la plupart la description d’une relation paternaliste, qui influençait positivement l’observance du traitement morphinique. Les demandes d’explications de la part des patients étaient également souhaitées. Les connaissances des patients vis-àvis des traitements morphiniques étaient suffisantes, les principales sources d’information étant l’entourage. La majorité des personnes âgées interrogées voyaient la morphine comme un traitement inhabituel, beaucoup la considéraient comme un médicament dangereux. Conclusion : il persiste chez les personnes âgées des réticences à la prescription d’opioïdes forts. Les plus courantes sont la peur d’une maladie grave et l’apparition d’effets indésirables. Cependant, la relation de confiance entre le patient et son médecin semble prépondérante à ses craintes. Il est donc nécessaire que le médecin informe le patient de manière claire et adaptée pour améliorer son observance. |
Résumé en anglais | France has been observing for several years an increase in life expectancy and an improvement in the health status of its population. This increase also applies to patients over 75 years of age. There is also a significant proportion of elderly untreated pain patient in the general practice patient. In this context, many treatments with analgesic can be used, including morphine treatments. Various studies have been interested in representations of morphine in the general population. However, the population over 75 was poorly represented. The purpose of this study was to explore the representations of over 75-year-old patient naive morphine treatments about strong opioid treatments. This was a qualitative study by thematic analysis of content through semi-directed interviews conducted with people over 75 years old who were consultants in general practice. The entire study was conducted within the subdivision of Angers. The relationship of trust between the patient and his general practitioner was the most represented feeling. For the most part, the presence of a paternalistic relationship. Requests for explanations of the by patients were also desired. Patients' knowledge of opioid treatment was sufficient. The main sources of information being the entourage. The majority of seniors interviewed saw morphine as an unusual treatment. Many considered it a dangerous medicine. On the other hand, in their eyes, a link with drugs or misuse was secondary. Elderly people still have reluctance to prescribe strong opioids. The most common are the fear of a serious illness and the appearance of side effects. However, the relationship of trust between the patient and his doctor seems to dominate his fears. It is therefore necessary for the doctor to clearly and appropriately inform the patient to improve his compliance. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 65 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2019-10-31 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR médecine |
Numéro national | 2019ANGE200M |