Démarche décisionnelle des professionnels de santé devant des mycoses vulvovaginales récidivantes
Titre | Démarche décisionnelle des professionnels de santé devant des mycoses vulvovaginales récidivantes |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Lesage-Besnier Charlène, Sodki Sarah |
Directeurs | Baron-Haury Céline |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14007431/2019MCEM11432/fichier/11432F.pdf |
Mots-clés | gynécologues, médecins généralistes, Mycose vulvo-vaginale récidivante, prévention, retentissements psychosociaux |
Résumé | Introduction : 5% des femmes souffrent de MV V récidivantes avec au moins quatre épisodes par an. La prise en charge est globale : traitement préventif recommandé par l’HAS en 2013 par un antifongique systémique hebdomadaire pendant six mois, prise en compte des retentissements psychosociaux et préconisation de mesures préventives. Méthode : il s’agissait d’une étude quantitative, descriptive, transversale. Un questionnaire a été envoyé par mail fin 2018 aux médecins généralistes et aux gynécologues de la Mayenne et du Maine-et-Loire. L’objectif principal était l’évaluation du traitement préventif prescrit en cas de MV V récidivantes. Les objectifs secondaires concernaient l’exploration de la prise en compte du retentissement psychosocial, la description des examens complémentaires prescrits, l’évaluation de la recherche des facteurs favorisants et la place des probiotiques. Les données ont été comparées suivant le sexe et l’âge des médecins. Résultats : 973 questionnaires ont été envoyés, 219 analysés dont 212 remplis par les Médecins Généralistes. 72 (32,7%) connaissaient la définition, plutôt les femmes (p=0.04). 151 (69%) prescrivaient un traitement préventif et pour six mois par 83 (37,9%). L’antifongique systémique seul était plus prescrit par les femmes (p=0.04). Les répercussions sur la vie de couple et l’impact sur la sexualité étaient explorés respectivement par 117 (53,2%) et 120 (55%). En cas de symptomatologie typique le PV était prescrit par 165 (75.3%) et réalisé par 106 (48.4%) en cas de récidive des symptômes, prescrit par 114 (52%) et réalisé par 77 (35%) si échec du premier traitement. Les facteurs favorisants recherchés sont les habitudes dans l’hygiène intime par 217 (99%), la prise de traitement par 202 (92,2%), l’existence d’une sexualité active par 152 (69,4%) ; les maladies systémiques et auto- immune par 62 (28.3%) surtout pour les hommes (p=0,009) et chez les plus de 45 ans (p=0.021), les violences sexuelles par 58 (26,5%). Le conseil d’utilisation de probiotiques est fait par 143 (65.3%) et prescrit par 125 (57.1%), plutôt chez les femmes (p=3.10⁻⁵, p=8.10⁻⁵). Discussion : la dimension psychologique, les facteurs favorisants et les mesures préventives sont globalement inclus dans la démarche diagnostique mais l’utilisation d’un autotest en vente libre et l’automédication peuvent limiter cet abord global. |
Résumé en anglais | Introduction : 5% of women suffer from recurring MVV with at least four episodes per year. The medical response is extensive: An antifungal preventative treatment recommended by the HAS in 2013 for six months, the consideration of psychosocial impacts and recommendations for preventative measures. Method : a quantitative, descriptive and interdisciplinary study was carried out. A questionnaire was sent by email at the end of 2018 to the general practitioners and gynaecologists of Mayenne and Maine-et-Loire. The principal objective was the evaluation of preventative treatment prescribed in the case of recurring MVV patients. The secondary objectives concerned the exploration of the consideration of the psychosocial impacts, the description of the complementary tests prescribed, the evaluation of the research of the leading factors and the appreciation of probiotics. The data was compared according to the sex and age of the doctors. Results : 973 questionnaires were sent, with 219 responses, including 212 general practitioners. 72 (32,7%) new the definition, women more so than men (p=0.04). 151 (69%) prescribed a preventative treatment, preferentially the antifungal treatment by the women (p=0.04), for six months by 83 (37,9%). The repercussions on the life of the couples and the impact on sexuality were explored respectively by 117 (53,2%) and 120 (55%). The PV is prescribed by 165 (75.3%) and 114 (52%) in cases of typical or recurring symptoms respectively and done in the first case by 106 (48.4%) and 77 (35%) after a second case. The leading factors researched are sexual hygiene practices by 217 (99%) ; the taking of treatment by 202 (92,2%); the existence of sexual activity by 152 (69.4%); systematic and auto-immune diseases by 62 (28.3%) especially by men (p=0.009) and with those older than 45 (p=0.021); sexual violence by 58 (26,5%). The use of probiotics is advised by 143 (65.3%) and prescribed by 125 (57.1%), more so by women (p=3.10⁻⁵, p=8.10⁻⁵). Discussion : the psychological dimension, the leading factors and the preventative measures are generally included in the diagnostique process but the use of a freely sold autotest and self-medication can limit this global approach. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 70 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2019-10-11 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR médecine |
Numéro national | 2019ANGE186M |