Évaluation des connaissances des professionnels de santé du Maine-et-Loire sur les perturbateurs endocriniens et leur impact dans la prise en charge des femmes enceintes
Titre | Évaluation des connaissances des professionnels de santé du Maine-et-Loire sur les perturbateurs endocriniens et leur impact dans la prise en charge des femmes enceintes |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Houssais Pierre-Antoine |
Directeurs | Biquard Florence |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20100647/2019MCEM11352/fichier/11352F.pdf |
Mots-clés | Femmes enceintes, Perturbateurs endocriniens, professionnels de santé |
Résumé | INTRODUCTION : la contamination généralisée de l’homme aux perturbateurs endocriniens (PE) est documentée. Il existe des inquiétudes grandissantes car l’exposition aux PE peut avoir des conséquences sur la santé, particulièrement durant les 1 000 premiers jours de vie. L’objectif de cette étude est de décrire les connaissances des gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes sur quatre PE (phtalates, retardateurs de flammes bromés (RFB), parabènes/triclosan et organophosphates) et leur impact dans la prise en charge des femmes enceintes. METHODES : cohorte quantitative observationnelle et descriptive, incluant 228 professionnels de santé du Maine-et-Loire entre décembre 2018 et mars 2019. Un questionnaire anonyme a été réalisé par le site internet LimeSurvey. Les réponses ont été recueillies par le site et lors de la journée de formation continue de gynécologie du 1er décembre 2018. Nous avons inclus les gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes du Maine-et-Loire. L’analyse statistique a été descriptive. RESULTATS : au total, 228 réponses ont été exploitées. On comptait 81,6 % de femmes et 58,3 % de médecins généralistes. Les activités de stimulation et blocage du système hormonal des PE étaient connus par 50 % des professionnels. L’infertilité est la conséquence de l’exposition aux PE la plus donnée chez 80 % des professionnels. Les RFB et organophosphates étaient mal connus avec moins de 50 % de réponses correctes sur leur utilisation et voies de contamination. L’utilisation des phtalates était connue par moins de 50% des professionnels. La contamination des phtalates par les emballages alimentaires (66,2 %), voie cutanée (54,8 %) inhalation de poussières (41,2 %) étaient les réponses correctes les plus données. 80 % des professionnels répondaient correctement sur l’utilisation et voies de contamination des parabènes/triclosan. 73,6 % des professionnels ne donnaient pas de conseils aux patientes. 94,5 % d’entre eux l’expliquaient par un manque de formation. CONCLUSION : les résultats de cette étude montrent le manque de connaissances des professionnels de santé sur les PE, hormis pour les parabènes. Les 1 000 premiers jours allant jusqu’aux 3 ans de l’enfant, il serait intéressant d’interroger les pédiatres sur cette thématique. |
Résumé en anglais | INTRODUCTION : generalized human contamination of endocrine disruptors (ED) is documented. There is growing concern because EDs exposure may have health consequences, especially during the first 1 000 days of life. The objective of this study is to describe the knowledge of gynecologists, general doctors and midwives on four ED (phtalates, brominated flame retardants (BFR), parabens/triclosan and organophosphates) and their impact in the care of pregnant women. METHODS : quantitative observational and descriptive cohort, including 228 health professionals from Maine-et-Loire between december 2018 and march 2019. An anonymous questionnaire was conducted by the LimeSurvey website. Answers were collected by the website and during the continuing education in gynecology of the 1st december 2018. We included gynecologists, general doctors and midwives from Maine et Loire. Statistical analysis was descriptive. RESULTS : a total of 228 responses were exploited. There were 81,6 % of women, 58,3 % were general doctors. ED stimulation and blocking activities were known by 50 % of professionnals. Infertility is the consequence of ED exposure most given by 80 % of professionals. BFR and organophophates were poorly known with less than 50 % correct answers on their use and routes of exposure. The use of phtalates was known by less than 50 % of professionals. Contamination of phtalates by food packaging (66,2 %), dermal route (54,8 %) and dust inhalation (41,2 %) were the most correct answers given. 80 % of professionals answered correctly about the use and routes of contamination of parabens/triclosan. 73,6 % of professionals did not give advices to patients, and 94,5 % of them explained it due to lack of training. CONCLUSION : the result of this study show the lack of knowledge of health profesionnals on ED, except for parabens. The first 1 000 days of life including the child up to 3 years old, it would be interesting to ask pediatricians about this topic. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 53 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2019-09-27 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR médecine |
Numéro national | 2019ANGE168M |