Troubles des mécanismes inhibiteurs dans le vieillissement sain et pathologique : étude au travers d'un Stroop GREFEX modifié
Titre | Troubles des mécanismes inhibiteurs dans le vieillissement sain et pathologique : étude au travers d'un Stroop GREFEX modifié |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Coiffe Tony |
Directeurs | Allain Philippe |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/16008201/2019HMPPP11071/fichier/11071F.pdf |
Mots-clés | Alzheimer, fonctions exécutives, inhibition, Stroop, vieillissement sain, vitesse de traitement |
Date de soutenance | 2019-09-23 |
Résumé | En France, le vieillissement représente un problème de santé publique des plus important. En effet, en 2050, le pays sera composé 17,9% de personnes de 75 ans et plus. Ce vieillissement s’accompagnera probablement d’une augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il est donc important de comprendre les différents troubles du fonctionnement cognitif survenant lors du vieillissement, qu’il soit sain ou pathologique. En ce sens, cette recherche vise à mieux comprendre le dysfonctionnement des mécanismes inhibiteurs présent au sein de ces deux populations. Afin d’apprécier les capacités inhibitrices, nous avons administré un test de Stroop (version GREFEX) ainsi qu’un Stroop modifié à des sujets jeunes, âgés en bonne santé et atteints de la maladie d’Alzheimer. Nous souhaitions contrôler l’impact de la vitesse de traitement, en lien avec le ralentissement cognitif accompagnant le vieillissement, dans la réalisation d’une tâche de contrôle de l’interférence. Nous postulions que la vitesse de traitement jouait un rôle majeur dans le déficit inhibiteur rencontré chez la personne âgée en bonne santé, et que celle-ci ne pourrait pas expliquer l’atteinte chez la personne malade. Nos hypothèses sont partiellement validées. En effet, la vitesse de traitement ne semble pas avoir d’impact et, de ce fait, ne peut pas expliquer le déficit inhibiteur présent dans la maladie d’Alzheimer. Nous pouvons penser, en regard de nos analyses, que ce processus joue probablement un rôle dans le dysfonctionnement inhibiteur chez la personne âgée en bonne santé. Cependant, nos résultats ne nous permettent pas d’affirmer que la vitesse de traitement explique entièrement les résultats déficitaires à une tâche d’inhibition. Ces résultats peuvent donc suggérer que le déficit inhibiteur présent chez la personne âgée en bonne santé peut être dû à un ralentissement cognitif général et non à une détérioration frontale comme celle présente dans la maladie d’Alzheimer. |
Résumé en anglais | In France, aging represents one of the most important public health problems. In fact, in 2050, the country will be made up of 17.9% of people aged 75 and over. This aging will probably be accompanied by an increase in the number of people with Alzheimer's disease. It is therefore important to understand the various disorders of cognitive functioning occurring during aging, whether healthy or pathological. In this sense, this research aims to better understand the dysfunction of the inhibitory mechanisms occurring in these two populations. In order to appreciate the inhibitory capacities, we administered a Stroop test (GREFEX version) as well as a modified Stroop to young, healthy elderly and Alzheimer subjects. We wanted to control the impact of the speed of treatment, in connection with a cognitive slowdown accompanying aging, in the performance of an interference control task. We made hypothesis that the speed of treatment played a major role in the inhibitory deficit encountered in the healthy elderly person, but that this person could not explain the impairment in the Alzheimer's person. Our hypotheses are partially validated. Indeed, the speed of treatment does not seem to have an impact and, therefore, cannot explain the inhibitory deficit present in Alzheimer's disease. We can think from our analysis that this process probably has a role in inhibitory dysfunction in the healthy elderly person. However, our results do not allow us to affirm that the speed of treatment completely explains the deficit results to a task of inhibition. These results may therefore suggest that the inhibitory deficit present in the healthy elderly person may be due to a general cognitive slowdown and not to a pure frontal deterioration like seen in Alzheimer's disease. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 53 |
Diplôme | Master Psychologie Clinique, psychopatho, psycho de la santé |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |