Serum phosphate variation precedes acute kidney injury in Tumor Lysis Syndrome

TitreSerum phosphate variation precedes acute kidney injury in Tumor Lysis Syndrome
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursLemerle Marie
DirecteursDemiselle Julien
Année2019
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/14007389/2019MDEN11070/fichier/11070F.pdf
Mots-clésinsuffisance rénale aiguë, Phosphorémie, Syndrome de lyse tumoral
Résumé

Contexte : l’insuffisance rénale aigue (IRA) est la principale complication du syndrome de lyse tumorale (SLT), et grève le pronostic de ces patients. L’hyperphosphorémie est l’un des déterminants de survenue de l’IRA au cours du SLT, d’autant plus depuis l’avènement du Rasburicase. A ce jour, il n’existe pas de seuil de phosphorémie prédictif d’IRA.

Méthode : nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique, avec inclusion des patients hospitalisés en hématologie entre Janvier 2007 et Décembre 2017, ayant présenté un syndrome de lyse tumoral biologique, sans insuffisance rénale aigue au diagnostic.

Résultats : cent trente syndromes de lyse tumorale ont été authentifiés chez 120 patients, dont 56 épisodes avec insuffisance rénale aigue (43%). Les taux de phosphorémie et de LDH étaient significativement plus élevés chez les patients présentant un SLT avec insuffisance rénale aigue (respectivement p=0.006 et p=0.009). En analyse multivariée, les facteurs de risques d’IRA isolés étaient l’élévation de 0.1mmol/L de phosphorémie par unité de temps (HR 1.31 IC 95% [1.19-1.42]), l’augmentation de 1000ui/L de LDH (HR 1.10 IC 95% [1.03-1.17]) et l’administration de sels de platine (HR 3,66 IC 95% [1,74-7,71]). La mortalité hospitalière était significativement plus élevée dans le groupe des SLT avec IRA (p=0.018).

Conclusion : la phosphorémie et sa cinétique d’augmentation semblent être des facteurs prédictifs d’IRA dans le SLT biologique, sans qu’un seuil critique n’ait pu être défini avec les données de notre étude.

Résumé en anglais

Background : acute kidney injury (AKI) is the main complication of tumor lysis syndrome (TLS), associated with higher morbidity and mortality. Hyperphosphatemia may be a determinant of AKI, since hyperuricemia is well controlled by uricolytic drugs. The aim of this study was to analyze the association between hyperphosphatemia and AKI during SLT.

Methods : in this retrospective, monocentric study, we included all patients admitted to the CHU of Angers between January 2007 and December 2017 in hematological, nephrology and intensive care units with biological TLS, without acute renal injury at admission.

Results : one hundred and thirty TLS episodes were identified among 120 patients. AKI occurred in 56 episodes of TLS (43%). Phosphate maximal values (2.2  0.7 versus 1.9  0.3) was higher in TLS with AKI, before AKI occurrence (p=0.006). After adjustment for cofounders, there was a strong association between a rise in phosphate level of 0.1mmol/L (HR 1.31 IC 95% [1.19-1.42], p<0.001), exposure to platinum salts (HR 3,66 IC 95% [1,74-7,71], p=0.0006) and increasing LDH maximal value of 1000UI/L (HR 1.10 IC 95% [1.03-1.17], p=0.030) with AKI. We observed a dramatically increase in hospital mortality with AKI (26.8% versus 10.8%, p=0.018).

Conclusion : our study confirms that hyperphosphatemia appears to be a reliable and early marker of AKI during TLS. Unfortunately, we were not able to define a phosphate threshold above which patients are at high risk of AKI.

Langue de rédactionAnglais
Nb pages49
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2019-09-13
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2019ANGE124M