Freins et déterminants de la prescription des psychotropes chez le sujet âgé en EHPAD : enquête qualitative auprès de médecins généralistes libéraux du Maine-et-Loire
| Titre | Freins et déterminants de la prescription des psychotropes chez le sujet âgé en EHPAD : enquête qualitative auprès de médecins généralistes libéraux du Maine-et-Loire |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Probst Geoffrey |
| Directeurs | Kouami Atsou |
| Année | 2019 |
| URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137918/2019MCEM10804/fichier/10804F.pdf |
| Mots-clés | déterminants, EHPAD, médecin généraliste, psychotropes, sujet agé |
| Résumé | Introduction : selon les études PLEIAD (2011) et PREMS (2013), la consommation de médicaments psychotropes en EHPAD restait élevée concernant plus de 75% des patients. Le rapport VERGER pointait une sous-estimation et méconnaissance des effets indésirables comme déterminants importants. Le questionnement portait sur les raisons du médecin généraliste (MG) de prescrire ou non des psychotropes chez le résident en EHPAD. Matériels et Méthodes : étude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de 13 médecins généralistes libéraux du Maine-et-Loire entre juin et octobre 2018. Résultats : les principaux déterminants de la prescription des psychotropes par le MG en EHPAD étaient les Symptômes Psycho-Comportementaux de la Démence (SPCD) : agitation, agressivité, déambulation ou désinhibition comportementale, ainsi que la demande du personnel soignant pour y faire face. L’insomnie, l’anxiété ou la dépression étaient d’autres motifs de prescription. Les principaux freins identifiés étaient les effets-secondaires, sédation excessive et risque de chute. Les MG identifiaient les précautions et contre indications à prescrire. L’existence d’alternatives thérapeutiques disponibles ou souhaitées, étaient une autre raison de ne pas prescrire. Les MG n’ont pas parlé directement des difficultés de la déprescription mais ont évoqué de nombreux obstacles tels que de déséquilibrer un état stable ou de provoquer un syndrome de sevrage. Conclusion : le recours aux alternatives thérapeutiques ou Thérapies Non Médicamenteuses nécessiterait à la fois une meilleure formation du personnel soignant et un renforcement de son effectif. Les unités spécialisées présenteraient un intérêt certain dans la gestion des SPCD. La communication entre les différents intervenants en EHPAD reste primordiale ainsi que l’approche pluridisciplinaire du sujet âgé. |
| Résumé en anglais | Introduction : according to the PLEIAD (2011) and PREMS (2013) studies, the consumption of psychotropic drugs in nursing homes remained high in more than 75% of patients. The VERGER report pointed to an underestimation and ignorance of adverse reactions as important determinants. The questioning was about the reasons of the general practitioner (GP) to prescribe psychotropic drugs or not in the nursing home resident. Materials and Methods : qualitative study by semi-structured interviews with 13 general practitioners from Maine-et-Loire between June and October 2018. Results : the main determinants of the prescription of psychotropic drugs by the GP in nursing homes were the Behavioral and Psychological Symptoms of dementia (BPSD): agitation, aggressiveness, wandering or behavioural disinhibition, as well as the demand of caregivers to cope with them. Insomnia, anxiety or depression were other reasons for prescription. The main barriers identified were side effects, excessive sedation and risk of falling. The GPs identified the precautions and contraindications to be prescribed. The existence of available or desired therapeutic alternatives was another reason not to prescribe. GPs did not speak directly about the difficulties of deprescribing but mentioned many obstacles such as unbalancing a stable state or causing a withdrawal syndrome. Conclusion : the use of therapeutic alternatives or non-pharmacological therapies would require both better training of health workers and a reinforcement in staffing level. Specialized units would be of particular interest in the management of BPSDs. Communication between the different stakeholders in nursing home remains essential as well as the multidisciplinary approach of the elderly subject. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 94 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2019-07-02 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR médecine |
| Numéro national | 2019ANGE105M |