Identification par les sages-femmes des freins et leviers à la prise en charge des patientes allophones lors des consultations prénatales

TitreIdentification par les sages-femmes des freins et leviers à la prise en charge des patientes allophones lors des consultations prénatales
TypeMémoire de Master
AuteursRancon Flavio
DirecteursPierrot Béatrice
Année2019
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20121364/2019MFASMA10134/fichier/10134F.pdf
Mots-clésallophonie, Angers, barrière de la langue, consultation, maïeutique, prénatal, Sage-femme, suivi de grossesse
Date de soutenance2019-05-27
Résumé

Introduction : les sages-femmes du CHU d’Angers reçoivent un nombre croissant de patientes allophones en consultations prénatales, et se retrouvent confrontées aux difficultés liées à la barrière de la langue. Le but de cette étude était de décrire les freins et les leviers à la prise en charge de ces patientes par les sages-femmes.

Matériel et Méthode : Étude observationnelle quantitative descriptive prospective monocentrique, par auto questionnaire distribué auprès des sages-femmes réalisant les consultations prénatales d’urgence et programmées au CHU d’Angers, du 16 novembre 2018 au 25 janvier 2019.

Résultats : 43 questionnaires recueillis. Les sages-femmes ont majoritairement eu recours à l’accompagnant de la patiente en consultation (23/43, 53,5 %) et aux gestes (22/43, 51,2 %) pour communiquer avec les patientes allophones. Les sages-femmes ont eu recours aux interprètes dans 5/43 cas (11,6 %). Des difficultés avec les moyens de communication utilisés ont été rapportées dans 23/43 cas (53,5 %). Le déroulement de la consultation était impacté par la situation d’allophonie dans 33/43 cas (76,6 %) dans plus de 3 domaines en moyenne, mais aucun paramètre qui pourrait expliquer une variation du nombre de domaines de la consultation impactés n’a pu être mis en évidence. La situation d’allophonie était plus souvent source de stress pour les sages-femmes en consultations programmées qu’en consultations urgentes (p = 0,03).

Discussion : le recours à l’interprétariat demeure trop faible. D’autres moyens de communication sont négligés (lexiques, documents traduits dans la langue des patientes). Recourir à l’accompagnant est souvent porteur de difficultés. Les situations d’allophonie risquant de devenir plus fréquentes, il est nécessaire que les sages femmes puissent accompagner ces patientes avec sérénité et dans les meilleures conditions.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages31
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy