En vue de l’effervescence mémorielle dans le cadre des projets de rénovation urbaine depuis la création de l’ANRU en 2003, il est intéressant de rappeler ce qu’implique la réalisation d’un travail mémoriel. Dans un premier temps, nous sommes revenus sur les raisons de cet intérêt pour les mémoires des quartiers, les objectifs de ces projets mémoriels et souligner le fait que cet exercice n’est pas neutre. Nous avons abordé l’aspect participatif de ces travaux, les acteur.ices concerné.es et l’apport de l’art et la culture dans ce contexte. Nous nous sommes aussi interrogés sur la conservation des matériaux issus de ces projets par les institutions comme les services d’archives. Dans un second temps, nous avons tâcher de comprendre pourquoi certain.es acteur.ices de projets ont choisi d’utiliser le dispositif de la boîte à souvenirs pour entamer leur démarche mémorielle. Nous avons étudié les caractéristiques de ce
dispositif, ses limites et avantages ainsi que les résultats auquel il permet d’aboutir.
In view of the memorial effervescence as part of urban renewal projects since the creation of the urban renewal agency (ANRU) in 2003, it is interesting to remember what the realisation of a memory work involves. To begin with, we looked at the reasons for this interest for neighbourhoods memory, the objectives of those memorial projects and highlight the fact that this exercise isn’t neutral. We addressed the participatory aspect of this work, the operators involved and the contribution of art and culture in this context. We also wondered about the conservation of the materials made from those projects by the institution like archives services. Secondly, we tried to understand why some operators chose to use this system of memory box to begin a memorial approach. We studied the features of this system, its limits and advantages and the results that it allowed.