Dépistage du cancer de la prostate : état des pratiques des médecins généralistes du Maine et Loire

TitreDépistage du cancer de la prostate : état des pratiques des médecins généralistes du Maine et Loire
Type de publicationThèse
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursHamard Claire
DirecteursLebdai Souhil
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20050028/2016MCEM6667/fichier/6667F.pdf
Mots-clésCancer de prostate, dépistage, médecin généraliste, Psa, toucher rectal
Résumé

Introduction : la légitimité du dépistage du cancer de la prostate (CaP) est sujet à débat et les recommandations divergent. L’objectif de l’étude était d’évaluer les pratiques de dépistage du CaP des médecins généralistes du Maine et Loire.

Matériel et Méthodes : enquête descriptive transversale réalisée de juin à juillet 2016. Un questionnaire en ligne a été envoyé à 894 médecins généralistes du Maine et Loire.

Résultats : nous avons reçu 118 réponses. Soixante-dix pourcent des médecins proposaient un dépistage du CaP à leurs patients contre 30% qui ne le proposaient pas. Il s’agissait d’un dépistage individuel dans 68% des cas et d’un dépistage de masse pour 32% des cas. Les femmes pratiquaient significativement plus le dépistage que les hommes (respectivement 80 et 61%, p=0.013). Il n’y avait pas de différence significative en fonction de l’âge, du milieu d’exercice, e la date de la dernière FMC, du statut de maître de stage universitaire ou de la proportion d’hommes de plus de 50 ans dans la patientèle du praticien. En l’absence de facteur de risque de CaP, le dosage du PSA était fait tous les 2 ans ou tous les ans respectivement pour 44% et 37% des praticiens, et chez des patients de 50 à 75 ans pour 73% des praticiens. Le toucher rectal n’était fait de façon systématique que par 30% des praticiens. Seuls 3% des praticiens délivraient une information écrite et 80% une information orale. Trente-sept pourcent des médecins estimaient que le dépistage devait être abandonné et 29% qu’il devait être maintenu tel quel (association du dosage du PSA et d’un toucher rectal).

Conclusion : même s’il reste controversé, une majorité des médecins généralistes pratiquaient un dépistage individuel du cancer de la prostate avec le dosage du PSA seul, et parfois en association avec un toucher rectal.

Résumé en anglais

Introduction : prostate cancer screening is debated, and guidelines diverge. The objective of the study was to evaluate the practices of general practitioners (GP) for prostate cancer screening in Maine et Loire.
Material and Methods: An observational survey was conducted from June to July 2016. A questionnaire was sent online to 894 general practitioners in Maine et Loire.

Results : we received 118 responses. Seventy percent of GPs proposed prostate cancer screening to their patients, against 30% who did not propose it. It was an individual screening in 68% of the cases against mass screening in 32% of the cases. Women practiced significantly more screening than men (respectively 80% and 61 %, p=0.013). There was no significant difference according to age, practice setting, medical formation, teacher status, or the proportion of men over 50 years among patients. In the absence of prostate cancer riskfactors, PSA testing was performed every 2 years (44%) and annually (37%), and for patients from 50 to 75 years old (73%). Digital rectal examination (DRE) was systematically performed by 30% of the GPs. Only 3%provided written information and 80% oral information to the patient. Thirty-seven percent of the GPs believed that screening should be abandoned and 29% that it should be maintainedas it was.

Conclusion : although it remains controversial, the majority of GPs performed individual prostate cancer screening mainly with PSA testing, and sometimes in association with DRE.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages33
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2016-10-13
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2016ANGE133M
nidaleph

000006667