Pratique du toucher vaginal dans le suivi de grossesse à bas risque. Évaluation de sa pertinence

TitrePratique du toucher vaginal dans le suivi de grossesse à bas risque. Évaluation de sa pertinence
Type de publicationThèse
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursChoplin-Coindre Sophie
DirecteursAireau Xavier
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20107074/2016MCEM6142/fichier/6142F.pdf
Mots-cléscontroverse, échographie, fibronectine fœtale, grossesse, menace d’accouchement prématuré, Toucher vaginal
Résumé

Introduction : la pratique du toucher vaginal dans le suivi de grossesse est très controversée depuis plusieurs années. Son utilité est remise en cause car d’autres techniques existent pour dépister le risque d’accouchement prématuré. Son intérêt compense-t-il son atteinte à l’intimité des femmes ?

Sujets et Méthodes : nous reprendrons l’historique de l’obstétrique et la place du toucher vaginal dans le suivi de grossesse à bas risque. Pour notre étude, 200 questionnaires ont été envoyés aux praticiens du choletais, 39 ont répondu. Il s’agit de gynécologues-obstétriciens, de gynécologues médicaux, de médecins généralistes et de sages-femmes.

Résultats : le TV est pratiqué à la même fréquence quelque soit l’âge, le sexe et l’expérience des praticiens. Il y a une tendance pour une moindre pratique chez les sages-femmes. Les praticiens ont rarement diagnostiqué des MAP. Aucun praticien ne rapporte avoir diagnostiqué une pathologie gynéco-obstétricale autre. Lorsque le TV est impossible, une échographie du col est proposée par la majorité des professionnels. Plus de la moitié d’entre eux a modifié sa pratique avec le temps et les recommandations HAS.

Conclusion : en pratique clinique actuelle, l’échographie du col est l’examen complémentaire le plus pertinent, surtout couplé à la mesure de la FnF pour diagnostiquer les MAP. Cependant, le TV reste un examen facile à réaliser, très utile à des moments clé de la grossesse comme le début du 2ème trimestre et la fin du 3ème, respectivement pour dépister des MAP asymptomatiques et examiner le bassin des parturientes. La majeure partie des femmes ne s’oppose pas à la réalisation des examens gynécologiques, surtout si leur consentement à bien été recueilli.

Résumé en anglais

Introduction : the practice of vaginal examination in monitoring pregnancy has been controversial for several years. Indeed, there are other techniques to detect risk of preterm delivery. So the question arises as to whether the usefullness of vaginal examination really counterbalances the invasion of women’s intimacy it implies.

Subjects and Methods: we shall go over the history of obstetrics and peruse the status of vaginal examination in low-risk pregnancy monitoring. For the purpose of this study, we have send 200 questionnaires to practitioners in the Cholet region, including obstetricians, medical gynaecologists, general practitioners and midwives.39 of them replied.

Results: the vaginal examination is performed at the same frequency regardless of the age, gender or experience of the practitioners, though there is a tendency for a lower frequency among midwives. Practitioners rarely diagnosed threatened preterm labour and did not diagnosed any other kind of gynaecological or obstetrical pathology. Whenever vaginal examination is not possible, an ultrasonographic cervical length measurement is offered by a majority of professionals. More than half of them have changed their practice habits over time and due to the recommendations.

Conclusion: in current medical practice, ultrasonographic cervical examination appears as the most relevant act, furthermore when associated with a fetal fibronectin test in order to diagnose risks of preterm labour. However the vaginal examination remains an easy examination to perform. It is useful at key moments of pregnancy, such as the beginning of the second trimester to detect asymptomatic risks of preterm delivery, and at the end of the third trimester to examine women’s pelvis. Most women did not object to gynaecological examinations, especially when their consent was specifically asked for.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages63
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2016-07-06
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2016ANGE084M
nidaleph

000006142