Quels sont les domaines explorés en consultation de médecine générale pour la prise en charge de la surcharge pondérale chez l'enfant de 6 à 11 ans ?

TitreQuels sont les domaines explorés en consultation de médecine générale pour la prise en charge de la surcharge pondérale chez l'enfant de 6 à 11 ans ?
Type de publicationThèse
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursDubuisson Élodie
DirecteursCailliez Eric
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20096588/2016MCEM5186/fichier/5186F.pdf
Mots-clésEnfant, enquête qualitative, Exploration, hygiène de vie, médecine générale, obésité, Surpoids
Résumé

Introduction :
La surcharge pondérale infantile est un problème de santé publique. Sa prise en charge optimale est complexe pour le médecin généraliste. Elle nécessite une exploration préalable de ses multiples déterminants dont les modes de vie et les aspects psychosomatiques.

Matériel et méthodes : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de dix médecins généralistes du Choletais. Analyse thématique inductive après retranscription intégrale des entretiens.

Résultats : Le repérage ne posait pas de difficulté et se faisait lors de consultations non dédiées. Le rebond d’adiposité précoce était peu utilisé. L’annonce de la problématique pondérale restait difficile. L’exploration privilégiait l’hygiène de vie au détriment des aspects psychosomatiques. L’alimentation était souvent explorée, mais au travers de nombreuses représentations. L’exploration de l’activité physique et de la sédentarité était moins structurée. La recherche de troubles du sommeil et d’une souffrance psychique était rare. La principale ressource des médecins était leur expérience. Peu de médecins s’appuyaient sur des réseaux multidisciplinaires ambulatoires.

Discussion : Il est difficile pour le médecin de s’extraire de ses représentations et de son vécu pour explorer la surcharge pondérale infantile. L’exploration de l’hygiène de vie est intrusive dans la systémique familiale. La triangularité de la consultation pédiatrique la complexifie.

Conclusion : Une prise en charge non stigmatisante doit autant s’intéresser aux aspects psychosociaux que nutritionnels de l’alimentation. Ceci nécessite une politique de santé publique volontariste n’excluant pas les acteurs de terrain.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages80
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2016-02-02
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2016ANGE014M
nidaleph

000005186