Evaluation des pratiques professionnelles sur le toucher vaginal dans le suivi des grossesses à bas risques

TitreEvaluation des pratiques professionnelles sur le toucher vaginal dans le suivi des grossesses à bas risques
Type de publicationMémoire
TypeMémoire
AuteursAsselin Clemence
DirecteursCombaud Vanessa
Année2015
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20100470/2015MFASMA3649/fichier/3649F.pdf
Mots-clésaccouchement prématuré, grossesse, Toucher vaginal
Date de soutenance2015-05-28
Résumé

Introduction : en 2005, l’HAS publie de nouvelles recommandations et déclare que le toucher vaginal effectué en systématique dans le suivi des grossesses à bas risque n’a pas d’intérêt.

Objectif : l'objectif de cette étude était d'analyser les pratiques des professionnels de santé sur la réalisation systématique ou non d'un toucher vaginal en consultation de suivi de grossesses.

Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude prospective descriptive multicentrique quantitative par auto-questionnaire du 15 octobre 2014 au 15 février 2015. Cette étude a été réalisée auprès des médecins généralistes, des gynécologues médicaux et obstétricaux ainsi que des sages-femmes qui suivaient des grossesses et qui travaillaient à Angers, Saumur ou dans l’agglomération de ces deux villes quelques soit leur mode d’exercice. Nous avons étudié 158 questionnaires soit un taux de participation de 33%.

Résultats : dans cette étude, les recommandations sont respectées par 70.3% des professionnels. Les participants qui ont déclaré avoir changé leurs habitudes face au toucher vaginal depuis le début de leur exercice étaient de 54.7%. 55.5% des praticiens affirmaient manquer d’informations pour savoir dans quelles situations un TV est nécessaire. Parmi ceux qui effectuent un toucher vaginal en routine, 81.8% le font pour dépister des menaces d’accouchements prématurés.

Discussion : le taux d’application des recommandations est satisfaisant. L’intérêt ou non du toucher vaginal reste difficile à déterminer.

Conclusion : les recommandations de l’HAS sont respectées par la majorité des praticiens. Cependant, il serait intéressant de développer des moyens (revue, site internet, fascicule…) pour les aider à déterminer si un toucher vaginal doit être réalisé en fonction des patientes.

Résumé en anglais

Introduction. In 2005, the HAS (Haute Autorité de Santé in French, could be translate by the High instance of Health in English) published news recommendations, and announced that the digital cervical examination made systemically in the case of low risk pregnancy care has no interest.
Objective: The objective of this study was to analyse the health professional practice on the realisation or not of a digital cervical examination during the consultation of pregnancy care.
Material and method: We made a quantitative descriptive prospective multicentre study by self-administered questionnaire from October 15th, 2014 to February 15th, 2015. This study has been conducted with the help of general practitioner, medical and obstetric gynaecologists, and midwives who assure pregnancy care and are working in Angers, Saumur or in the urban area of these two cities, no matter their activity methods. We collected 158 questionnaires, so a turnout of 33%.
Results. In this study, recommendations are respected by 70.3 % of the practitioners. The participants who declared having changed their habits concerning the digital cervical examination since the beginning of their practice were of 54.7%. 55.5% of the practitioners claimed lack of information to know in which situation a digital cervical examination is needed. Among those that do a digital cervical examination as routine, 81.8% do it to detect risk of premature birth.
Discussion. The application rate of the recommendation is satisfying. The interest, or not, of the digital cervical examination stay difficult to determinate.

Conclusion : the recommendations of the HAS are respected par the practitioners major part. However, it would be interesting to develop tools (journal, website, booklet…) to help them determining if a digital cervical examination has to be done in function of the patients.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages16
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

École René Rouchy

nidaleph

000003649