Le médecin généraliste face à une demande d'aide médicale à mourir. Etude auprès de 164 généralistes en Maine et Loire.

TitreLe médecin généraliste face à une demande d'aide médicale à mourir. Etude auprès de 164 généralistes en Maine et Loire.
Type de publicationThèse
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursHardy Estelle
DirecteursBeydon Laurent
Année2015
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20106663/2015MCEM3474/fichier/3474F.pdf
Mots-clésDécision collégiale, Fin de vie, Loi Leonetti, Maine-et-Loire, médecine générale, Sédation terminale, Suicide assisté
Résumé

La fin de vie fait l'objet en France d'un débat de société. Suite à son élection en mai 2012, F.Hollande a confié plusieurs missions pour rendre un avis sur cette question de la fin de vie ; en parallèle, une enquête IPSOS a été réalisée en janvier 2013 auprès de 605 médecins autour de cette question. L'objectif de ce travail était de confronter ces résultats à ceux d'une nouvelle étude centrée autour des médecins généralistes (MG) et réalisée sur un échantillon géographiquement circonscrit. Cette étude a été réalisée par le biais d'un questionnaire, avec un recueil de données effectué entre juillet 2013 et décembre 2013. 338 MG ont été interrogés, sélectionnés à partir de la liste alphabétique transmise par le Conseil Départemental des Médecins du Maine et Loire, en n'en retenant qu'un sur deux. 164 MG ont répondu. La majorité (82%) des MG exerçant en Maine et Loire prend en charge des patients en fin de vie, mais 50% estiment connaitre insuffisamment la loi Leonetti sur la fin de vie. Cette méconnaissance contraste avec le fait que la quasi-totalité des MG souhaiterait prendre part à la décision collégiale. Trois quarts se disent favorables à la sédation terminale et enclins à participer à l'administration, en revanche plus de la moitié des MG n'envisage pas de répondre à une demande de suicide assisté. Les MG cherchent à être aidants vis-à-vis de leurs patients en fin de vie, il semble que pour eux la sédation terminale s'inscrive dans une logique de soins et d'accompagnement.

Résumé en anglais

The end of life is the subject in France of a public debate. Following his election in May 2012, F.Hollande entrusted several missions to render an opinion on the issue of end of life ; in parallel, an IPSOS survey was conducted in January 2013 with 605 doctors on this issue. The objective of this work was to compare these results with those from a new study centered around general practitioners (GPs) and performed on a geographically restricted sample. This study was conducted through a questionnaire with data collection carried out between July 2013 and December 2013. 338 MG were interviewed, selected from the alphabetical list forwarded by the County Council of the Medical Order of Maine et Loire in retaining only one out of two. 164 MG responded. The majority (82%) of GPs practicing in Maine et Loire supports patients at end of life, but 50% feel insufficiently know the Leonetti law on end of life. This ignorance contrasts with the fact that almost all of GPs would take part in the collective decision. Three-quarters say they favor terminal sedation and inclined to participate in the administration, however, more than half of the GPs does not intend to respond to a request for assisted suicide. GPs seek to be caregivers in the face of their patients at end of life, it seems that for them terminal sedation be part of a logic of care and support.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages60
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2015-02-26
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2015ANGE033M
nidaleph

000003474