Une personne sur quatre meurt à son domicile, pourtant quatre personnes sur cinq voudraient y finir leur vie. La formation en soins palliatifs proposée aux médecins généralistes, acteurs principaux de l’accompagnement au domicile, semble faire défaut. L’étude a pour but de recueillir le ressenti des futurs médecins généralistes ambulatoires sur leur formation pour savoir si elle est suffisante et si elle peut être améliorée. L’enquête a été faite par méthode qualitative, à travers deux entretiens de groupe. Ils ont été réalisés avec des étudiants de dernière année de médecine générale de la faculté de médecine d’Angers, effectuant leur deuxième stage ambulatoire, durant le semestre d’été 2012. Globalement, les étudiants s’estiment insuffisamment formés en accompagnement et soins palliatifs. Certaines compétences sont à acquérir, certaines conditions sont à réunir et certains obstacles sont à surmonter pour effectuer correctement cet accompagnement de fin de vie à domicile. La majorité des étudiants se sent prête à accompagner malgré le sentiment d’y être peu préparé et leur manque d’expérience. De multiples propositions d'amélioration ont été faites au niveau théorique et pratique pour la formation hospitalière et ambulatoire. L’accompagnement à domicile a une importance économique pour la société et psychosociale pour le malade et son entourage. La formation est en progrès mais elle est encore insuffisante au niveau pratique. Il est important par la suite d’accroître son expérience universitaire en pratiquant les soins palliatifs au domicile durant sa vie professionnelle. L’intérêt croissant pour ce sujet rend possible une évolution de l’accompagnement de la fin de vie.
One people out of four die at home however four interrogated people out of five would finish their life there. End of life care education proposed to general practitioners, leading player of caring at home, seems to be lacking. This study aims to collect future general practitioners felt about their education, to know if it is enough and if it may be improved.
The investigation is done by qualitative method, through two focus groups. They are realized with last year family medicine students from the faculty of medicine of Angers, performing their second outpatient training, during summer half year in 2012.
Globally, students feel inadequately trained in support and end life care. To perform correctly end of life care at home, Some skills are to acquire, some conditions are togather and some obstructions are to overcome to perform correctly this end of life care at home. However there are obstructions to executing of this one. Majority of students feels ready to support despite the feeling of being little prepared and their lack of experience. Many proposals of improvement are made at theoretical and practical for hospitable and outpatient education.
End of life care at home has an importance economically for society and psychosocially for the patient and his circle. Education is in progress but it is still insufficient in practical. It is important afterward to increase own university experience to practise end of life care at home during own professional life. The growing interest for this subject makes possible evolution in end of life care.